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Arrivé début janvier 2011, Kenny Dalglish n'aura eu que très peu de temps pour remettre sa patte sur l'effectif de Liverpool. A son arrivée, il recrute Luis Suarez sur qui il compte beaucoup, notamment pour une association de choc avec . Mais ce dernier cède finalement aux appels du pied de pour la somme que l'on connaît. Un mouvement au dernier moment qui précipite donc Liverpool à faire l'acquisition d'un buteur pour remplacer El Nino. C'est alors vers un britannique que Kenny Dalglish se tourne. Il enrôle le prometteur Andy Caroll pour près de 40 millions d'euros.

Il attire les ballons comme Zahia aimante les joueurs français

L'attaquant en provenance de Newcastle arrive blessé sur les rives de la Mersey et n'attend pas longtemps pour crier haut et fort son amour de St James Park et sa rancœur envers ses anciens dirigeants qui l'ont forcé à partir contre une somme non refusable. C'est justement cette somme qui fera beaucoup débat outre Manche. Un montant qui aura finalement raison des performances affichées par Andy Caroll.

Trop  de pression sur des épaules toutefois bien larges ? En tout cas, l'arrivée du joueur dans l'effectif bouscule un collectif pourtant à demi retrouvé avec Luis Suarez qui, non-content de s'attirer les foudres des supporters adverses, aligne les gestes techniques sur ses adversaires. Quant à l'anglais, il attire les ballons comme Zahia aimante les joueurs français et favorise l'horrible kick and rush qu'on croyait mort et enterré. Au final, c'est Jamie Carragher qui se retrouvera satisfait de cette recrue, avec qui, nostalgique, il peut retrouver ses belles relances « chandelles ».

En l'espace de 18 mois, l'attaquant international n'aura pas fait beaucoup vibrer les Scousers. Malgré une fin de saison prometteuse avec des buts cruciaux et des déviations décisives, Andy Caroll laisse un goût amer à nous autres supporters des Reds.

Arrivant à une décevante huitième place, Liverpool a tout de même obtenu la coupe d'Angleterre permettant d'accéder à l'Europa Ligue par la petite porte. A l'été 2012, Kenny Dalglish a donc été licencié par les dirigeants, lui préférant un coach jeune, beau, élégant et propre sur soi : .

Ce Nord-Irlandais jouit d'une bonne réputation grâce à la philosophie de jeu développée au sein du club de Swansea qui est basée sur une seule et unique chose : le collectif. John Henry, dirigeant du Liverpool Football Club justifie ce choix par la volonté d'avoir un coach jeune et prônant le beau jeu. Il souhaite retrouver le collectif perdu depuis le départ de Xabi Alonso en 2009.

Aujourd'hui en poste depuis deux mois à Liverpool, le jeunot commence son petit ménage de printemps pendant un été bien plus printanier qu'estival… En bref, sa première recrue se nomme Fabio Borini, dix fois buteurs sur 26 apparitions avec l'AS Roma. Embauché pour 12 millions d'euros, on est loin des folies de l'été dernier lorsque les Reds avaient déboursé plus de 100 millions d'euros pour des joueurs tels que Charlie Adam, Jose Enrique, Stewart Downing ou autres Raul Meireles.

Le nouveau coach se trouve donc face à une problématique : comment imposer son style de jeu avec un gros monsieur comme Andy Caroll pour point d'appui ? En vérité, il n'y a aucune possibilité. Nous l'avons vu avec l'arrivée de à Barcelone.

Cet été 2012 a donc des airs de course à la signature d'. Un temps courtisé par l'AC Milan, il semble aujourd'hui que l'attaquant anglais soit très proche du promu West Ham qui serait prêt à faire beaucoup de petites bulles pour le recruter. Selon le Sun, journal par ailleurs détesté par les supporters des reds, les Hammers seraient prêts à offrir 45 millions d'euros et à s'aligner sur son salaire actuel, soit 115 000 euros par semaine. Une information qui paraît peu probable, donc à prendre au conditionnel !