AvideceWopyBalab

Aux Etats-Unis, là où le cinéma est considéré comme un business, les sportifs investissent depuis longtemps dans ce secteur. En France, c’est plutôt une nouveauté. One Million Dollar Film, une société de production pouvant développer tout projet individuel, en a eu l’idée. Aujourd’hui, elle a réussi à lever 3 millions d’euros avec son réseau de sportifs co-producteurs lui permettant de lancer le tournage en mai 2014 de son premier film Nola Circus !

A cette occasion, PKFoot a eu la chance d’échanger avec l’ancien joueur de l’équipe de France, Louis Saha, l’un des producteurs du film. On a d’abord voulu savoir comment « P’tit Louis » était devenu producteur de films.

Pendant un repas j’ai eu la chance de pouvoir rencontrer le réal (Luc Annest), il m’a délivré le scénario que j’ai lu et beaucoup apprécié. Je trouvais ça sympa d’avoir d’autres sportifs dans ce projet, c’est un projet vraiment atypique et très intéressant. J’ai trouvé très courageux qu’un réalisateur français s’attarde comme ça sur une histoire américaine. Les films on en voit tellement qu’on a l’impression qu’on est tous producteurs mais là j’ai la chance avec les autres producteurs d’être davantage plongé dans le milieu du cinéma.
Louis Saha

Vous n’êtes pas sans savoir que Louis Saha a aussi écrit un livre durant sa carrière, Du quartier aux étoiles. le voilà maintenant dans le cinéma. On a donc voulu savoir ce que serait la prochaine étape de sa reconversion, pourquoi pas du théâtre ou de la chanson à l’image d’un Franck Leboeuf ou d’un Djorkaeff.

Ce projet d’écriture qui m’avait pris énormément de temps et d’énergie, je me suis dit que dans le cinéma cela devait être encore plus poussé donc je me suis plongé là-dedans sans hésiter. Mais après il n’y aura rien d’autre, pas de théâtre en tout cas ! (rires) En plus du fait que ce film soit une superbe histoire, c’est une vraie aventure humaine. Avec les autres sportifs ont vient chacun d’un monde différent  et c’est ça qui est génial.
Louis Saha

Une aventure humaine avant tout

De plus, au sein de ce projet, chacun des producteurs reverse 5% de ses recettes à des associations caritatives, souvent déjà parrainées ou créées par ces sportifs.

Dans le message que ce projet véhicule, il faut absolument avoir beaucoup d’humour, de légèreté mais à un moment donné on est obligé de penser qu’on a de la chance de faire parti d’un tel projet et de penser à ceux qui n’ont pas cette chance là. Le but est vraiment de donner l’exemple, surtout dans un monde comme celui du cinéma ou il n’y a peut-être pas assez de place pour ça.
Louis Saha