AvideceWopyBalab

Ah le Chili, certains d’entre vous se souviennent certainement en 1998 de leur fameux duo d’attaquants composé de Marcelo Salas et Ivan Zamorano. En 2014, l’attaque chilienne aura aussi fière allure car elle est composée de l’attaquant du Barca, Alexis Sanchez et du jeune Vargas, qui comptent 9 buts à deux lors des matchs de qualifications.

Seulement séparé du Brésil par la Cordillère des Andes, les Chiliens viendront avec un esprit revanchard car lors de leurs deux dernières participations à une Coupe du monde, en 1998 et 2010, ils ont été éliminés par le Brésil justement. L’objectif sera donc de se passer la phase de poule pour espérer rencontrer les brésiliens en 8e de finale. Pour y arriver, le coach Jorge Sampaoli (sosie non officiel d’André Agassi…) a déclaré que le Chili ne craignait personne. Les adversaires sont prévenus.

Le joueur à suivre : Au Chili, la star de l’équipe évolue, dans le coeur du jeu, au milieu de terrain. Ce qui ne l’empêche pas de se transformer en buteur si besoin, 5 buts en 11 matchs lors des qualifications. Arturo Vidal sera le joueur à suivre, qui pourrait faire chavirer une rencontre en faveur du Chili lors de cette Coupe du monde.  Le joueur de la Juventus de Turin est reconnu comme l’un des meilleurs milieux de terrain en Europe et son entraineur Antonio Conte dit de lui qu’il possède encore une certaine marge de progression. Ça laisse rêveur.

Un point faible ? Comme on a l’a vu précédemment, le Chili compte sur une paire d’attaquants plutôt efficace dont elle n’a pas à rougir avec Sanchez et Vargas. Au milieu, l’équipe est portée par sa star de la Juve, Vidal. Mais qu’en est-il de la défense alors ? C’est peut-être de là que vont venir les incertitudes de cette équipe. Dans l’axe, on retrouve Gary Medel qui est un ancien milieu de terrain de formation et Marco Gonzalez, stoppeur qui joue au Brésil dans le club de Flamengo. Avec un jeu porté vers l’avant, on ne peut pas dire que le Chili ait rencontré un succès défensif lors des qualifications. Contre des équipes comme l’Espagne ou les Pays-Bas, leur défense risque de vite prendre l’eau …

Le pronostic : Elimination en phase de poules

En 94, le Chili s’est quand même payé le luxe de se faire bannir de la coupe du monde après l’autosimulation de son gardien Rojas, pour un lancer de fumigène. Chapeau l’artiste !