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Landon Donovan, meilleur buteur de l’histoire du Team USA de football raccrochera les crampons à la fin de la saison. Entre un palmarès nord-américain long comme le bras et une carrière européenne contrastée, retour sur la carrière du meilleur joueur américain de l’histoire.

1999 : L’an 1

C’est l’année où Pedro Almodovar nous racontait tout sur sa mère que la carrière de Donovan prit son envol. Élu meilleur joueur de la coupe du monde des moins de 17 ans après la troisième place de la futur génération dorée américaine (Beasley, Onyewu, Beckerman), il tape dans l’œil des recruteur du Bayer Leverkusen qui tentent le pari de l’incorporer au sein de leur équipe B. Après une saison conclue par neuf buts, il va entrer dans la cour des grands. Enfin c’est ce que l’on croit, car  il ne jouera que sept pauvres matchs pour le club de le Ruhr avant d’être prêté pendant quatre ans du côté de Sans José. De 2001 à 2004 il gagnera, en Californie deux fois la MLS Cup avant de rejoindre en 2005 l’équipe dont il deviendra plus qu’un simple joueur, les Los Angeles Galaxy.

Seulement, avant le départ vers la Cité des anges, le fils prodige de l’Amérique connaîtra sa première coupe du monde à seulement 20 ans en 2002. Dirigé par le « soccer master » Bruce Arena, l’équipe des USA se hissera jusqu’en quart de finale et une défaite face à l’Allemagne, un pays qui définitivement ne porte pas chance à Donovan.

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Auteur de deux buts dans la compétition dont celui du K-O en huitième face au Mexique (2-0), il devient un titulaire indiscutable en sélection au point de faire la une du mythique magazine de sport US Sports Illustrated. L’histoire est en marche.

Born in The USA

Si les américains sont connus comme étant de grand patriote, Donovan ne déroge pas à la règle. Si suite à son échec au Bayer, il effectuera quelques piges en Europe entre la saison de MLS (Bayern et Everton) celles-ci resteront comme des escapades sans saveur d’un homme qui voulait se prouver à lui-même et au monde qu’il avait le niveau.

C’est bien au pays que s’écrit la légende du numéro 10. Son palmarès continentale montre l’ampleur du bonhomme sur le football nord-américain.

MLS: Vancouver Whitecaps at Los Angeles Galaxy

Cinq Titres de MLS, Quatre fois vainqueur de la Gold Cup (l’équivalent de la Copa América pour l’Amérique du Nord), Quatre fois meilleur footballeur US de l’année, Meilleur buteur de l’histoire de Team USA et de la MLS voilà quelques extraits du palmarès de la légende vivant de Soccer.

Inconnu du grand public européen, il explose littéralement aux yeux du monde en marquant un but qui qualifie son pays pour les 1/8ème de finale de la coupe du monde 2010.

Alors qu’on joue les arrêts de jeu du match USA/Algérie, LD envoi son pays en phase finale en ajustant M’Bolhi suite à un renvoi défensif. Un but qui sera élu en tant que second plus important but dans l’histoire de l’équipe des États-Unis de football.

Avec ses 107 buts en 236 matchs au sein du Galaxy, il manquera à tout un sport qui gagne de plus en reconnaissance de l’autre côté de l’Atlantique. Avant de raccrocher Donovan a pu apprécié cela en voyant de nombreux joueur revenir au bercail comme par exemple Clint Dempsey seulement âgé de 30 ans lors de son retour.

Ecarté au dernier moment de la liste de Jurgen Klinsmann pour la coupe du monde au Brésil, le Mozart de l’Ontario n’aura pas eu la sortie qu’il méritait. Décidément, l’Allemagne ne lui aura jamais fait de cadeau.

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