AvideceWopyBalab

PKFoot distribue ses prix pour la 5e journée de Ligue 1 afin de récompenser ou dénoncer des joueurs, entraîneurs, dirigeants, supporters… Pas question cependant de primer uniquement le meilleur et le pire mais plutôt de se pencher sur quelques faits de jeu ou déclarations qui symbolisent la beauté du foot (prix Orange), ses boulettes (prix Banane) mais aussi toutes les dérives qui font malheureusement partie de ce sport : l’agressivité ou l’anti-sportif (prix Citron), l’individualisme ou l’ego (prix Melon).

Prix melon : Stéphane Ruffier

La semaine dernière, nous lui avions décerné le prix Banane pour sa boulette contre le PSG. Cette fois-ci, voici le Melon pour le portier stéphanois.

Certains m’ont attaqué. Quand on ne fait rien, c’est sûr que l’on ne fait pas d’erreur. Il y en a beaucoup qui ont vécu des choses en tant que joueur avant, et qui ont beaucoup parlé. Ces personnes-là étaient apparemment parfaites avant, quand elles jouaient. Ces personnes parfaites, j’aimerais les rencontrer pour savoir comment elles font. Ca m’intéresse de savoir leur secret. Je ne parle pas de tout le monde, il y a des gens qui ont été très bien, mais d’autres ont été très méchants.
Stéphane Ruffier, au micro de Canal+

Quel est le mal à dire que Stéphane Ruffier a fait une grosse boulette lors de la dernière journée ? Cela ne remet nullement en cause son talent. Il devrait savoir mieux accepter les critiques et accepter de se faire railler de temps en temps et pas seulement encenser quand il est, comme presque toujours, performant.

Prix banane : Jean-Jacques Pierre

Saint-Etienne a dominé face à Caen mais s’en est remis à une superbe tête du défenseur normand Jean-Jacques Pierre pour s’imposer. Sur un corner, il a placé une tête imparable pour Rémi Vercoutre à un quart d’heure de la fin du match, ruinant ainsi les espoirs de son équipe de venir arracher un point dans le Chaudron. Rageant pour le promu.

Prix orange : David N’Gog

Premier succès pour le club champenois grâce en partie à sa nouvelle recrue, David N’Gog qui n’avait marqué qu’un but en L1… en novembre 2007 avec le PSG. Cet ancien espoir passé par Liverpool et Bolton n’avait jamais vraiment réussi à s’imposer en Premier League. Encore jeune (25 ans), il a signé son retour en L1 de la plus belle des manières grâce à un joli but plein de spontanéité et d’adresse contre Toulouse. Avec Gaëtan Charbonnier, il va probablement former une des plus grands (ils culminent tous deux à près de 1,90m) duos d’attaquant du championnat. Leur concurrent, Gaëtan Courtet a aussi retrouvé le sourire, lui qui avait marqué 9 buts lors de sa première saison en L1 mais était resté muet toute la saison dernière.

Prix citron : Marvin Martin

Aucun but et seulement 7 passes décisives en 54 matchs pour le meneur de jeu lillois qui ne met plus un pied devant l’autre dans le Nord. Tantôt trop bas sur la pelouse, tantôt trop près des attaquants, Marvin Martin ne parvient pas à exister et n’a aucune influence sur le jeu lillois alors qu’il entame sa troisième saison. Handicapé par plusieurs blessures, il semble aussi en crise de confiance et ce n’est pas sa sortie à la mi-temps contre Nantes qui va l’aider. Apathique, son équipe s’est métamorphosée après la pause suite à l’entrée de l’espoir portugais Ronny Lopes (buteur) à la place de l’ex-sochalien. Même son entraîneur semble perdre espoir.

Oui, Rony (Lopes) est bien entré en jeu. On connaît ses qualités. Il est jeune et revenait de sélection, donc je ne voulais pas trop tirer sur la corde. Mais c’est vrai que dès qu’il est apparu, il a remis le « bus dans le bon sens », avec en plus, la réussite de marquer. Quant à Marvin (Martin), il sait la confiance que je luis porte et c’est dur de sortir un garçon comme ça à la pause. Pour autant, la concurrence existe pour tout le monde.
René Girard, entraîneur lillois