AvideceWopyBalab

Nouvel article issu du concours Scoop du Monde en partenariat avec BeterZ.com. L’Argentine vient de se faire pulvériser par la tactique de Raymond Domenech. Le scénario est utopique mais Jean-Pierre et Roselyne y croient encore. Fermez les yeux, le rêve peut doucement commencer. L’auteur de cet article est l’excellent Foobs.

Lionel Messi se roule par terre, le sifflet vient de retentir, et ses rêves de Coupe du Monde s’envolent pour quatre ans au moins… Bloqués au stade des huitièmes par une équipe ressuscitée !

La tactique de Domenech a fonctionné pile poil et il prépare déjà sa nouvelle demande en mariage pour couper court aux louanges que ne peut s’empêcher de prodiguer David Astorga, estomaqué par une telle science du coaching.

Le film du match ? Il mérite un Oscar ! Le 2-3-5 mis en place a surpris tout le monde, alignant en attaque sur les ailes Malouda et Ribéry pour servir Henry, Cissé et Gignac qui se partagent le trident qu’est la pointe. Et dès le coup d’envoi, la formation française qui avait martyrisé les Bafana Bafana d’un 5-0 inespéré pour se qualifier donne le tournis à la défense Albiceleste. Ribéry vole, crochète, grand-ponte Heinze et place d’entrée un centre en cloche au deuxième poteau où Gignac, mort de faim, rôdait d’un pied guerrier pour crucifier Romero.

Les vuvuzelas se taisent. Les critiques ravalent leur fiel devant tant de beauté.

Surtout que le pressing qui suit l’engagement rappelle le Calais de finale de Coupe de France. Transcendés par l’amour du maillot et la conscience de l’espoir qu’ils suscitent, les Bleus font un homme à homme bientôt insupportable pour ces Argentins qui ne savent pas jouer à reculons. Et voilà que Cissé qui participe activement à l’effort collectif intercepte une passe désespérée en retrait au gardien et s’en joue comme d’un obscur gardien grec pour doubler la marque. Il se précipite vers le banc pour prendre Raymond dans ses bras. France is back!

Que dire du tacle impuissant de Burdisso sur Henry dans la surface et son exclusion à la 42ème, à part qu’il permet aux Coqs flamboyants de repartir avec trois buts d’avance aux vestiaires…

Changement tactique au retour sur la pelouse, Henry laisse sa place à Gourcuff qui plante un magistral coup-franc à la 54ème, après dix minutes d’un jeu à sens unique. La messe est dite et les Albiceleste auront juste le mérite de ne pas encaisser d’autres buts pendant ce calvaire, Messi et Tevez en étant réduits à défendre sous la répétition des coups de boutoir de Malouda et de ses complices en furie.

C’est bel et bien la fin de la crise et pour l’équipe de France, et pour le pays lui-même qui se remet à consommer à tout va, les yeux brillants d’un espoir nouveau. Sarkozy démissionne et laisse sa place à Domenech, le sauveur d’un peuple.

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