AvideceWopyBalab

Après cette 14e journée de Ligue 1, nous distribuons des prix pour récompenser des joueurs, entraîneurs, dirigeants, supporters… Pas question cependant de primer uniquement le meilleur et le pire mais plutôt de se pencher sur quelques faits de jeu ou déclarations qui symbolisent la beauté du foot (prix Orange), ses boulettes (prix Banane) mais aussi toutes les dérives qui font malheureusement partie de ce sport : l’agressivité ou l’anti-sportif (prix Citron), l’individualisme ou l’ego (prix Melon).

Prix Banane : Le CSC de Kondogbia

Imorou a aussi marqué contre son camp mais sa tentative de sauvetage désespérée ne peut pas vraiment lui être imputée. En revanche, dans le même match, la tête en arrière de Kondogbia qui lobe son propre gardien est une vraie boulette. Et Monaco n’a plus gagné depuis 4 matchs (3 en L1 et 1 en Ligue des Champions), avant d’aller à Leverkusen et à Rennes.

Prix Orange : l’émotion de Patrice Garande

Impliqué dans l’affaire des matchs truqués de Nîmes en L2, Caen a décroché un très bon point à Monaco. Une bouffee d’oxygène pour leur entraîneur tres ému en conférence de presse d’après match.

On a vécu une semaine compliquée, c’est certain. Les joueurs ont démontré qu’ils étaient présents, qu’il y avait un groupe, un staff au Stade Malherbe de Caen. Je sais que j’ai des mecs bien, qui se battent, qui font le maximum. Vous imaginez que ce soir, cela allait au-delà d’un simple match. J’ai une pensée pour mon président…. Que cela leur donne du baume au coeur. On est très heureux d’avoir fait ça pour eux.
Patrice Garande 

Prix Citron : Trois 0-0

Il n’y avait pas encore eu plus de deux matchs sans but lors des journées de L1 cette saison. Lors de cette quatorzième journée, Bastia/Lyon, Nantes/Saint-Etienne et Nice/Reims se sont terminés sur un score vierge. Avec la palme de l’ennui pour la rencontre entre les Niçois et les Rémois, qualifiée de « purge » par le président du Stade de Reims.

nice-reims-afp

Prix Melon : Evian

Les Savoyards n’ont pas voulu inverser la rencontre contre Lille dont le stade Pierre Mauroy était réquisitionné pour une grande cause nationale : la finale de la coupe Davis de tennis. Même si c’est virtuel, Evian est relégable, devancé par Lorient, Guingamp et Bastia qui ont pris des points ce week-end tandis que Lille s’enfonce aussi un peu plus dans le bas du ventre mou. Et à quelle place sera Evian début janvier après avoir enchaîné des déplacements à Reims, Saint-Etienne et Lille donc ? Les Lillois poursuivent eux leur série à l’extérieur en ce moment et iront, après Everton et Reims, jeudi à Krasnodar et dimanche à Bordeaux.