AvideceWopyBalab

PKFoot distribue des prix après cette 19e journée de Ligue 1 pour récompenser ou dénoncer des joueurs, entraîneurs, dirigeants, supporters… Pas question cependant de primer uniquement le meilleur et le pire mais plutôt de se pencher sur quelques faits de jeu ou déclarations qui symbolisent la beauté du foot (prix Orange), ses boulettes (prix Banane) mais aussi toutes les dérives qui font malheureusement partie de ce sport : l'agressivité ou l'anti-sportif (prix Citron), l'individualisme ou l'ego (prix Melon).

Prix Orange pour un Fortes des grands soirs

va manquer au Stade de Reims pendant la CAN. Le cap-verdien a illuminé le match contre Rennes qui a vu les visiteurs venger le but osé – de la tête – de N'Tep l'an passé. Après avoir repris l'avantage, le Rémois a déclenché une frappe lâchée des 30 mètres, suffisante pour tromper un Costil pourtant étincelant pendant toute la partie.

Prix Citron pour l’entrée d’Alexys Romao

Le milieu de terrain marseillais pensait faire une entrée facile en fin de match pendant une partie quasi pliée par ses coéquipiers. Dès son premier duel, il a essuyé ses crampons sur le genou de Gueye et a récolté un carton jaune bien trop clair. Quelques minutes plus tard, son contact avec Sidibé aurait pu offrir un penalty aux Lillois. Bielsa l'a très vite rappelé à l'ordre.

19e journée de L1 : le prix Melon pour Dimitri Payet

On aurait presque « co-nominé » Patrice Garande pour ce prix pour son coup de gueule « à la Barbosa » à la fin du match contre Bastia. Nous préférons ne pas offrir de visibilité à un comportement digne d'un match de district, au mieux.

Prix Melon pour Payet et son blues lillois

L'attaquant marseillais est brillant sur le front de l'attaque phocéenne. A la surprise générale, Marcelo Bielsa a décidé de l'envoyer en congés forcés à cause d'un manque d'investissement à l'approche du match capital contre Lille. Bien lui en a pris, Marseille n'a pas eu besoin de lui pour s'imposer et devenir champion d'automne. Le coach argentin est un habitué de ce genre de décision, afin d'appuyer le sens du sacrifice et sa position de leader dans un groupe jeune et versatile.

Prix Banane pour la relance de Sané

Bordeaux a vécu une soirée cauchemardesque contre un Lyon supersonique, qui plus est à domicile. n'est pas exempt de tout reproche. Le défenseur girondin n'a pas aidé ses coéquipiers, déjà menés au début de la seconde mi-temps, en dégageant le ballon dans les pieds d'. Tolisso, en bout de chaine, crucifie un Carrasso laissé à lui-même. Et ce n'était que le second des cinq buts.