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PKFoot distribue des prix après cette 24e journée de Ligue 1 pour récompenser ou dénoncer des joueurs, entraîneurs, dirigeants, supporters… Pas question cependant de primer uniquement le meilleur et le pire mais plutôt de se pencher sur quelques faits de jeu ou déclarations qui symbolisent la beauté du foot (prix Orange), ses boulettes (prix Banane) mais aussi toutes les dérives qui font malheureusement partie de ce sport : l’agressivité ou l’anti-sportif (prix Citron), l’individualisme ou l’ego (prix Melon).

Prix Citron : le transfert d’Ocampos

Quelle magouille entre Monaco, Marseille et la LFP ! Ocampos a marqué ce week-end et permis à l’OM d’obtenir un point précieux à Rennes. Il n’aurait jamais dû jouer ce match car Monaco avait atteint son quota de joueurs prêtés après avoir envoyé Dominique Pandor au Paris FC. Qui a effectué, dans l’urgence, le plus gros lobbying auprès de la Ligue entre un Marseille désireux d’obtenir un précieux renfort et un Monaco qui cherche depuis le début de saison à récupérer au plus vite les sommes investies, au dépens de toute logique sportive ? En tout cas, le jeune Pandor et le PFC sont les dindons de la farce, plumés par des vautours.

24e journée de L1 : et si on donnait le but d'Ocampos à Pandor ?

Prix Melon : Pascal Dupraz

Habitué des coups de gueule, le coach savoyard a, encore, fait parler de lui. Reprochant à Willy Sagnol de trop parler avec les arbitres, il lui a vertement demander de se taire, l’appelant « à jouer son rôle d’éducateur ». Comme l’entraîneur de Bordeaux, il y a de quoi être surpris d’écouter Pascal Dupraz en appeler à l’exemplarité, lui qui proteste souvent, tant contre l’arbitrage que contre ses confrères.

Prix Orange : Albert Cartier

A la mi-temps, Metz tient un bon match nul en Corse. A la 50e, le défenseur Guido Milan reçoit un deuxième carton jaune et se fait expulser, les Lorrains s’inclinent 2-0. Pourtant, Albert Cartier n’a pas accablé son joueur, indiquant qu’il devait, comme toute l’équipe, travailler pour s’améliorer. Le vrai fair-play, dans la défaite, c’est ça.

J’avais demandé à la mi-temps à mes joueurs déjà avertis d’être vigilants, de se retenir et d’éviter les fautes. Mais on a fait preuve d’enthousiasme avec une bonne première mi-temps. On a résisté face à la ferveur bastiaise, peut-être même trop, je pense notamment au carton rouge de Guido Milan sur une faute qui n’était pas nécessaire et évitable. Il faut qu’on apprenne, que les joueurs s’auto-analysent pour progresser et avancer. Maintenant, on doit se remobiliser le plus tôt possible.

Prix Banane : Saint-Etienne

Quand on mène 2-0 à l’heure de jeu contre un promu/relégable, on doit avoir match gagné. Surtout lorsqu’on s’appelle Saint-Etienne et qu’on vise une qualification européenne. Même si les Verts ont finalement arraché un nul après avoir encaissé 3 buts, ce résultat contre Lens est évidemment une mauvaise affaire pour eux.