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Les clus français sont omniprésents dans la dernière étude du Centre International d’Etude du Sport (CIES) sur la performance économique des centres de formation, avec notamment le LOSC (2e), puis Rennes, Montpellier et Saint-Etienne qui terminent le top 10. A noter qu’il ne faut pas accorder d’importance à la « faible » présence des gros clubs comme le Barça et le Real dans ce classement car ils conservent leurs jeunes les plus talentueux, eux. Il est aussi logique de ne pas retrouver Porto qui déniche et valorise des pépites déjà formées ailleurs.

Il est intéressant de noter que les deux derniers champions de France avant l’ère qatarie ont aussi valorisé financièrement leurs performances sportives : le LOSC a ainsi vendu Eden Hazard et Mathieu Debuchy, partis à Londres quelques années avant les ventes de Lucas Digne et Divock Origi. Et encore, ce classement établi à partir de 2012 ne prend pas en compte le départ de Cabaye et Rami (2011) ou celui de Chedjou, « seulement » post-formé à Lille. Même valorisation du titre dans l’Hérault avec Montpellier qui a récupéré 33 M€ pour Olivier Giroud, Younes Belhanda, Remy Cabella, Mapou Yanga-Mbiwa et Benjamin Stambouli.

Pourtant, les clubs français devraient faire encore mieux vu la quantité et la qualité des joueurs formés en France. Sur ce point, la Ligue 1 peut regretter de ne pas être suffisamment cotée face aux clubs anglais. Southampton arrive ainsi en tête avec 90 M€ pour les seuls Calum Chambers, Adam Lallana et Luke Shaw. Idem pour Swansea qui a récupéré 31 M€ pour Ben Davies et Joe Allen ou encore Everton qui a touché 24 M€ pour Anichebe, Jack Rodwell et Shane Duffy. La plupart de ces joueurs sont prometteurs mais ne sont-ils pas surévalués par la toute puissance financière de la Premier League ? Un constat qui ne devrait là encore pas s’arranger avec l’explosion annoncée des droits TV outre-manche.