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Chaque journée du championnat anglais nous réserve autant de bonheur que de spectacle, de joie, de larmes, de verres et de voix cassées. Même les affiches du bas de tableau sont haletantes et cette année, la lanterne rouge anglaise est la bête noire des équipes du Big Four, si tant est qu’il en existe encore un.

Point de Big Four en hexagone. Aujourd’hui, quelques équipes se forgent une sérieuse réputation en se hissant régulièrement vers le haut du panier. Mais, concrètement, nous pouvons parler, en France, que de Big  Twelve. En ligue 1, lorsque l’expression de « bête noire » est lancée, nous ne pensons pas à un club qui réussit des exploits répétés contre une même formation mais plutôt à Bafetimbi Gomis. Tout cela illustre parfaitement le malaise qui réside dans le football français.

Pourquoi le  championnat de football anglais fait fantasmer tous les amateurs du ballon rond ? Voici dix bonnes raisons de vous faire préférer la Barclay’s Premier League à la Ligue 1 Orange.

L’authenticité

Pour commencer, le championnat anglais possède ce coté authentique. Ces petits rouquins qui crient jusqu’aux larmes afin de supporter leur fanion. Ce fighting spirit des derniers instants. Après tout, c’est bien sur cette terre qu’a été inventé le football.

Le style des équipes

Force de constater que les enseignes sont vraiment plus bandantes au Royaume Uni. Les noms de clubs sonnent beaucoup mieux. Il suffit de comparer Arles Avignon à Queens Park Rangers pour en être convaincu. La grande faute de ce club français est de vouloir faire croire aux jeunes en carence de géographie, qu’Arles Avignon est bel et bien une seule et unique ville !

Dehors les fautes d’orthographe !

Outre-manche, ils ne font pas de fautes d’orthographe. Si un anglais qu’on appellera Johnson souhaite qualifier un chien, il écrira « DOG » ! Certains supporters nordistes devraient en prendre de la graine !

Lisandro vient d'apprendre le salaire de Zubar

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Le respect de la convention Barclay’s

Si par chance, un club réussit l’exploit de marquer quatre buts à son adversaire à la mi-temps, il doit respecter un des commandements de la convention anglaise qui dit : Pour que l’équipe adverse te rejoigne au score, tu t’arrangeras. Certains irréductibles diablotins rouges et têtus ont quelques difficultés à appliquer ce règlement, ce n’est heureusement pas le cas de toutes les écuries anglaises, à l’image d’Arsenal.

Les noms des stades et joueurs

Question : est-il possible de modifier le qualificatif des joueurs d’un club ? Pourquoi s’entêter à appeler les Lorientais, des merlus puisqu’on évalue parfaitement la mocheté de ce surnom ? Organisons un match amical entre les Wolves de Wolverhampton et les Merlus de Lorient, nous pouvons imaginer que le sort sera uniquement scellé par la crainte desdits Lorientais de se faire croquer par des loups.

Les compagnes

Les femmes des joueurs sont vraiment plus attractives. En France, nous pensons à Maria Paz, apprentie chanteuse candidate à l’émission de la nouvelle star en 2009, plus connue pour être la compagne du grand Etienne Didot. En Angleterre, Googlez : « femme de Rooney », « femme de Cole », vous comprendrez lorsque vous aurez tapé « femme de Crouch », alors que ce dernier est plus connu pour sa taille que pour sa beauté.

Argent, argent !

Trêve de balivernes, nous avons beau cracher sur les sommes astronomiques des transferts européens, sur les millions dépensés par Florentino Perez ou les émirs. En réalité, combien de fois avons nous rafraîchi la page d’accueil du site internet de l’équipe pour savoir si oui ou non, Fernando Torres allait partir. Avouons nous que c’est excitant de savoir qui détrônera le transfert le plus cher de l’histoire. Tant pis pour le fair-play financier, qu’ils aillent se faire endetter !

Je t’aime mon amour

Combien de joueurs emblématiques sont restés dans le même club durant toute leur carrière comme en guise de reconnaissance envers la formation donnée ? Steven Gerrard, Paul Scholes, Ryan Giggs, Jamie Carragher, Alan Shearer, Gary Neville, Frank Lampard, John Terry… Pour certains cités, les appels des grands clubs européens se sont surtout fait par téléphone arabe. Maintenant, combien en France ? Eric Sikora ? J’ai dit emblématique…

Aux aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaarmes !

Parlons désormais des chants de supporters, et prenons le meilleur exemple de chaque pays. Cela nous donne un « You’ll Never Walk Alone Versus Les Corons » ! En français : Vous ne marcherez jamais seul Contre Les Corons. Cela se passe de développement.

Le jeu

Terminons par la plus logique des raisons. Et le football dans tout ça ? Fluide et virulent, c’est souvent ce qui plaît davantage aux plus agressifs d’entre nous. Pour exemple, souvenons-nous des attentats de Paul Gascoigne, du High Kick offert par maître Canto à un supporter pas mignon ou des récentes prestations de Nigel De Jong.

Ne rêvons pas, c’est surtout la présence permanente des écuries anglaises dans le dernier carré de la Ligue des Champions qui passionne les footix. Le charisme de certains joueurs y joue aussi.

Même si Jimmy Briand tente d’imiter la crème anglaise, autant par son prénom que par ses gestes acrobatiques, le football français a encore beaucoup de chemin à parcourir pour espérer réaliser des exploits européens réguliers.

Les dred's de Bakari jouent beaucoup dans le charme du championnat anglais

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