Que Nasri, Ben Arfa, Benzema et Menez ressortent de l’Équipe de France de football, nous venons de trouver les remplaçants : ce n’est ni la génération 92, ni les anciens champions de monde de 98, mais les représentants français de la KIA CUP, 3e édition.
Cette année, Euro 2012 oblige, nos champions sont partis à Varsovie pour affronter les plus belles nations du football mondial amateur : c’es dans le mythique stade du Legia Varsovie que les 20 plus belles nations du football se sont donné rendez-vous. Sur des urban extérieurs en 5×5, les tricolores ont défendu les couleurs et l’amour du maillot bleu comme personne ne l’a fait dans le football depuis l’Euro 2000 : c’est vous dire si c’est loin !
Les natifs de Dijon (à qui la rédaction souhaite cependant rappeler que la bourgogne est blanche et bleue) n’ont pas eu la poule si facile : tomber sur le Qatar (oui, parce qu’ils savent l’acheter et le jouer, le football), l’Argentine (les champions sortants), et la Pologne (organisatrice du tournoi). Pourtant, les joueurs du Championnat de France de football en salle (qui connaissent donc parfaitement bien les placements, les enjeux, les techniques du football à 5) terminent premiers de leur groupe, avec entre autres deux superbes victoires au compteur.
Emmenés par Robin Vincent, responsable du marketing sportif de KIA France, les bleus arrivent en quart de finale, la tête haute, mais aussi avec une défaite au compteur (le spectre de l’Équipe de France de football à 11 plane sur le Pepsi Arena, mais nos bleus restent confiants avant de regagner le vestiaire pour la pause déjeuner).
Au triage au sort, l’Équipe de France tombe sur une équipe, qui sur le papier, semblait à leur portée : la Jordanie.
Que nenni, les bleus sont tombés sur une équipe technique, rapide, stratégiquement bien placée, solide, et solidaire. Mis à part quelques tricoteurs (qui soit dit en passant doivent réaliser au moins un pull par match), les Français sont tombés sur plus fort qu’eux. Nous apprécierons l’énergie, et l’envie qui émanaient du groupe tricolore, qui avaient à coeur de montrer une autre image que celle qui gît du prisme des médias : ils ont fait honneur.
N’oublions pas qu’il n’y avait pas que l’Équipe de France qui jouait ce troisième tournoi de la KIA Cup. Nous avons assisté à de grands matchs d’anthologie du football amateur. Les bafanas bafanas de l’Afrique du Sud nous ont impressionnés par leur technique et rapidité d’exécution, et les Anglais (qui étaient reconnaissable du reste des équipes, tant leurs faciès était marqué du seau de l’Angleterre : tête rouge brulée par les coups de soleil, manque de dents, démarche d’alcoolique à la limite du hooliganisme chère à Liverpool : le bon anglais quoi), sortent champions de la dernière édition de la KIA CUP, en écrasant toutes les équipes qui sont passées sur leurs pas : Atila n’a plus rien à voir avec cette équipe, qui pour une fois avait un excellent gardien (il n’y a donc au moins deux bons gardiens en Angleterre, c’est toujours bon à savoir : si Arsenal cherche une alternative au polonais, vous savez ou il est).
Déception en revanche pour les Oranje, qui sortent de la compétition tout comme l’équipe nationale est sortie de l’Euro 2012.
De cette journée passée au stade du Pepsi Arena, chaudron de Varsovie, et fierté de la Pologne, la KIA CUP a montré une formidable image du football mondial amateur, à qui nous assurons qu’il a encore de belles heures devant lui. Merci Varovie, merci KIA, merci le football, et vive l’Équipe de France !
