AvideceWopyBalab

Face à une équipe de Chelsea ultra-défensive, Barcelone n’a pas réussi à percer le coffre-fort adverse. La tactique attentiste des Blues a parfaitement fonctionné avant le match retour décisif à Stamford-Bridge mercredi prochain.

Chelsea a gagné

Barcelone a buté sur 11 joueurs qui avaient la niak, hormis le toujours très fantomatique et maladroit Malouda, un joueur qui sert plus à son coiffeur qu’à ses coéquipiers.

Un Drogba qui ne sait pas tenir sur ses jambes, ce qui n’est pas interdit par les lois du jeu, cela pose beaucoup de problèmes à une équipe qui ne sait pas jouer sur un tel rythme cassé.

M. Guus « La Piqûre » Hiddink a bien remarqué que Lyon et Munich avaient trop joué le jeu, sans doute impressionnés par le lieu et endormis par les champs barcelonnais. Non, Chelsea est venu casser cet élan offensif de la plus belle des manières. Les géants à l’arrière, autrement appelés les « tours de contrôle » Alex, Ivanovic et Bosingwa marchaient sur des oeufs avec des catalans experts en envolées, non pas lyriques, mais bel et bien physiques, à la moindre touchette. La preuve : nous n’avons pas vu Messi de tout le match, ni par terre et encore moins balle au pied mais plutôt Daniel Alvès qui se plaignait de prendre des coups imaginaires. Ce dernier était en réalité plus frustré de se voir bousculé chez lui.

Les choix tactiques

Comment comprendre un entraineur qui fait entrer sur la pelouse une jeune gaillard en pleine croissance pour le confrontrer aux rugueux défenseurs londoniens, surtout en lieu et place d’un Eto’o, responsable du seul éclat de génie de la partie ?

Hiddink avait bien compris en sortant un milieu de terrain fantôme, Lampard, et en faisant entrer un Beletti revenchard d’un club qui ne l’a pas assez respecté durant ses longues années en Catalogne.

Barcelone voyage mal

L’équipe de Pepe Guardiola reste sur une série de 2 matchs nuls consécutifs à l’extérieur en Ligue des Crampons. Le dernier match en championnat à Valence s’est aussi fini en nul. Bref, la force du Barça, on l’a bien compris, c’est le Camp Nou.

Une défense décimée

Le premier quart d’heure de la seconde mi-temps a été le théâtre d’un véritable peloton d’éxécution pour les joueurs. Henry se faisait d’abord raboter le crane à coup de coude par Alex. Rafa Marquez continuait en montrant qu’on est jamais mieux servi que par soi-même en prenant, sans doute, rendez-vous avec son chirurgien pour une opération des croisés en voulant faire une… passe.

Un arbitrage trop laxiste

Nous sommes en demis-finales de la plus prestigieuse des compétitions de clubs du monde et nous avons eu droit à un arbitrage de … de rien en fait. M. Wolfgang Stark s’est fait manger par les deux équipes et ne savait où donner du siffler. Entre incompréhensions avec ses assistants (faute ? pénalty ? non ? ah.. hors-jeu.. c’est le bras levé Wolfy, le bras levé..) et coup de sifflets sur des plongeurs en herbe (Drogba, Alves, Iniesta), il a perdu pieds dès le début de la seconde mi-temps. Je ne parlerai pas du « soi-disant » pénalty sur Henry, qui à mon avis n’y est pas du tout, mais plutôt de son oeuvre « globale ».