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Le championnat anglais est réputé pour étirer les carrières des joueurs, talentueux ou non, vieux briscards comme meneurs de jeu inspirés. A Stoke City, le manager myhtique du club, Tony Pulis, a décidé d’aller à l’encontre de cette idée reçue et n’aligne plus de joueurs au-delà de 30 ans.

N’espérez pas faire carrière à Stoke City ! Le très fantasque manager Tony Pulis a déclaré la guerre aux anciens du club. Un peu comme son compère Arsène Wenger, qui est lui aussi un des managers à la plus grande longévité en Angleterre, applique un traitement particulier pour les trentenaires en renouvelant les contrats tous les ans, Tony Pulis n’utilise que très rarement les joueurs âgés de plus de 30 ans.

Tony ne laisse que très peu de place à l’erreur afin de coller avec le jeu très rugueux qui a fait la réputation du club du Staffordshire, peu importe l’histoire que peut avoir un joueur avec Stoke City. Rory Delap en a fait l’amère expérience. L’ancien lanceur de javelots n’est plus aligné par Tony Pulis depuis très longtemps et Sorensen, l’ancien portier international danois, ne joue que par intermittence depuis 2 ans.

Lors du dernier match contre West Ham, Tony Pulis n’a aligné que 3 joueurs trentenaires, dont le plus vieux était Peter Crouch, le très grand et très prolifique attaquant anglais, 31 ans seulement. Sur ces 3 trentenaires, 2 ont été changés en cours de match par des plus jeunes (Wilkinson par Shotton, 24 ans, et Etherington par Kinghly, 28 ans).

Outre-Manche, cette gestion semble porter ses fruits et les médias n’hésitent pas à accuser Sam Allardyce, le manager de West Ham, de copier le modèle de Stoke City. « Personne ne copie Sam Allardyce. Je ne copie personne » a-t-il simplement répondu.

Tony Pulis a commenté pour le Daily Mail l’état d’esprit qu’il attend de son équipe : « De bons caractères. De bonnes attitudes. Qu’ils aiment venir travailler. Qu’ils aiment travailler. Qu’ils s’apprécient mutuellement. Qu’ils représentent une équipe. Une vraie équipe ».

Alors que « 90% des supporters ne voulaient pas me voir revenir au club en 2006 » (suite à un conflit avec le directeur de l’époque), les supporters semblent désormais porter le manager dans leur coeur. Il est le seul à avoir amené Stoke City en finale de FA Cup en 2011.

Delap, première victime de Pulis