AvideceWopyBalab

Actuellement, l’attaquant brésilien n’a pas pu résister à l’appel des pétro-dollars du  Zénith Saint-Pétersbourg en Russie, après avoir évolué au FC Porto. C’est d’ailleurs dans ce club que le joueur a pour le moment connu ses plus belles saisons avec pas moins de 78 buts en 169 match sous les couleurs blanche et bleu ! Mais saviez-vous qu’avant son périple européen, le joueur avait évolué en Asie ?

Hulk, de son vrai patronyme Givanildo Vieira de Souza, est né le 25 juillet 1986 à Campina Grande dans l’État du Paraíba au Brésil. Il a évolué 3 saisons au pays du soleil levant, où il a successivement évolué du côté du Kawasaki Frontale, prêté au Consadole Sapporo et au BIBOPo Verdy.
Il a notamment été élu meilleur buteur de la J. League 2 (deuxième division japonaise) en 2007 avec 37 buts en 42 matchs.

Pourtant tout n’avait pas forcément très bien commencé pour lui, lors de sa première saison à seulement 18 ans au Kawasaki Frontal, il n’a joué que 11 matchs et fut donc prêté dans la foulée lors de la saison suivante au Consadole Sapporo en deuxième division. Il n’eut pas beaucoup plus de réussite avec seulement 1 but en 25 matchs. Peu convaincant, période d’adaptation plutôt longue, il est donc prêté à nouveau et c’est là que l’histoire a vraiment commencé, le titre de meilleur buteur à la clé.

Hulk au Japon : la naissance du mytheNéanmoins, Hulk a déclaré dans une interview accordée au site Fifa.com qu’il s’est à chaque fois très bien adapté au Japon, grâce aux grandes infrastructures du pays mais aussi par la présence d’un brésilien dans chaque équipe où il a évolué. Lors d’un interview sur le site Goal.com, Hulk déclare même son amour pour le pays asiatique :

J’ai aimé vivre au Japon,  les gens sont très sympathiques et aiment leur football. J’ai eu une grande expérience de jouer aux côtés de quelques solides joueurs japonais et j’ai toujours hâte à la prochaine fois que je visite le pays.

Ayant hérité du surnom d’un personnage de comics lors de son enfance, c’est bien au pays des mangas que Givanildo Vieira de Souza a connu son premier grand succès… A tel point qu’on lui aurait même proposé d’intégrer la sélection nippone, à l’instar d’un certain Alessandro dos Santos qui a participé aux coupe du monde 2002 et 2006 avec le Japon. Hulk quant à lui a décliné cette proposition, préférant jouer le coup à fond pour intégrer à terme la Seleçao, l’équipe nationale brésilienne. Pour autant, l’ancien joueur de J-League n’hésite pas à déclarer dans la presse que la Japon pourrait poser des problèmes au Brésil, avant de les affronter avec la Seleçao.

A cette époque l’attaquant brésilien avait d’ailleurs manqué de signer au PSG… Selon un journal japonais, le PSG se serait mis d’accord avec le club de Hulk pour un montant de 4 millions d’euros. Les supporters parisiens, mitigés suite à cette rumeur, étaient quand même prêt à l’accueillir, en espérant qu’un nouveau brésilien venant du Japon pourrait avoir le même succès qu’un certain Leonardo qui avait rejoins le club de la capitale en provenance des Kashima Antlers. Finalement dans ce dossier, le Paris Saint-Germain a du s’incliner face à la concurrence de Porto qui a signé le brésilien pour une somme de 5,5 millions d’euros.

Givanildo a amplifié son surnom lors de son passage au BIBOPo Verdy, grâce au maillot vert de l’équipe : frappe de balle monstrueuse, gabarit imposant, … tout y était.

Au Japon, on retrouve encore des forums et blogs qui montrent des vidéos de Hulk, de ses grosses frappes. Son jeu spectaculaire et ses nombreux buts lors de sa dernière saison en ont fait une véritable star dans le pays. Nos amis nippons s’amusent même à calculer la vitesse de ses shoots. On retrouve des comparaisons du joueur maintenant avec l’époque où il évoluait au Japon.