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Joueur formé à l’AS Saint Etienne aux côtés de Loic Perrin, Idriss a aussi participé à l’aventure de Luzenac avant que la LFP ne refuse la montée du club. Il revient sur sa carrière atypique et sa passion pour le ballon rond pour PKFoot.

Le football , pour lui,  c’est sa vie : « franchement, je ne sais pas si quelqu’un puisse autant aimer le football que moi, quand je n’avais pas de club pendant six mois, je me levais tous les matins et je faisais des tours sur une piste d’athlétisme pour garder la forme. Après, avec mon ballon, je faisais des tires tout seul dans les cages »

Un parcours semé d’embuches pour celui qui marquait plus de buts queBafétimbi Gomis ou Loïc Perrin chez les jeunes de l’AS Saint Etienne, mais qui refuse qu’on lui colle l’étiquette d’attaquant, encore aujourd’hui : « je suis un milieu, pas un attaquant ! »

Entre deux périodes de six mois de chômage forcé, après une mésentente avec un agent véreux et un retour de l’étranger qui effrayait les clubs français, il a même hésité à se lancer dans l’arbitrage, se retrouvant souvent à courir aux côtés de Nicolas Rainville. Drôle de trajectoire pour ce gamin doué (meilleur buteur de CFA), seul joueur à être passé pro avec Loïc Perrin dans sa promotion du club de sa ville de coeur.

Après avoir participé à deux montées en Ligue 2 avec deux clubs différents (Nîmes et Luzenac) il est désormais au PFC pour réaliser une troisième montée. Club dans lequel il compte s’engager sur le long terme, il nous confie également qu’avant de signer : « J’étais au coude à coude avec le Red Star mais ce qui a pesé dans la balance, c’est l’effectif du PFC ».

Le niveau du football National et les chances du PFC

D’après Idriss Ech Chergui, le niveau national est très physique comparé aux division plus hautes. Il ne faut pas avoir peur de se prendre des coups.

Chaque match ressemble à des matchs de Coupe, il faut être prêt à entrer sur le terrain et se battre, notamment au milieu, pour ne pas être dominé
Idriss Ech-Chergui

Pour lui, il y a deux ingrédients importants pour réussir une montée en Ligue 2

  • La qualité individuelle de effectif : il est important d’avoir des joueurs individuellement forts et c’est le cas du PFC qui compte dans son équipe des joueurs qui ont l’expérience de la Ligue 2 et Ligue 1 pour atteindre la montée du club en division supérieure à la fin de la saison.
  • La cohésion de l’effectif : Il nous confie qu’à Luzenac, individuellement, les joueurs n’étaient pas les meilleurs, mais ils affichaient une cohésion de groupe très importante, ce qui leur a permis de finir sur le podium à la fin de la saison. Cette cohésion était dûe en grande partie à son entraineur. Il la retrouve cette année avec le travail de Christophe Taine, le coach de l’équipe parisienne.

Les leçons tirées

Idriss regorge de bonnes anecdotes. De son passage au LAP (Luzenac), il retient une bande de potes soudés. L’apport de Fabien Barthez s’est surtout fait sentir dans l’ajout d’un staff physique compétent, capable d’encadrer l’hygiène de vie des joueurs, « la clé » selon l’ancien portier international.

  • Important d’être bien entouré
    Ce qu’il a retenu de sa carrière et de ses erreurs, c’est qu’il est important pour un jeune d’être bien conseillé et suivi notamment par un agent. Il nous confie que sa carrière serait différente aujourd’hui s’il avait été mieux accompagné.
  • Maintenir un niveau d‘hygiène de vie
    A Luzenac, en dehors de la cohésion de groupe, c’est l’importance de la gestion de son hygiène de vie pour un professionnel qui détermine sa forme.
    Un conseil simple : par exemple, se laver les mains avant de manger est un pré requis pour ne pas laisser son corps se faire attaquer et être à 100% toute la saison

Vous parlez d’hygiène de vie à un joueur de foot de 20 ans, il va rigoler !

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