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Après Idriss Ech Chergui, nous avons souhaité dresser le portrait d’un autre joueur du Paris FC, Tiécoro Keita. Espoir de la sélection malienne, il a accepté de livrer quelques secrets sur son parcours pour les lecteurs de PKFoot.

Du haut de ses 20 ans, Tiécoro n’est pas un joueur bavard, mais il a le mérite de dégager une sérénité dans son discours qui tranche avec l’impulsivité de ses crochets sur les terrains de Charléty. Tiécoro, c’est le pari de Paris. Doué techniquement, il illumine l’aile gauche du leader du championnat de National alors qu’il se morfondait sur le banc guingampais où il pensait avoir sa chance.

Le football, plus qu’un sport, un vecteur social

C’est dans son quartier qu’il a commencé à jouer au football, en regardant notamment ses « grands frères » s’amuser.

Il y avait souvent des matches entre les différents quartiers, je voyais les grands frères jouer, et quand j’ai eu six ans,  j’ai pu y participer.
Tiécoro Keita

Déjà à cette époque, il n’avait pas peur de jouer face à des adversaires plus expérimentés et âgés que lui : « j’étais le plus jeune, les joueurs en face avaient tous neuf ou dix ans mais j’étais suffisamment rapide pour m’imposer. »

Aujourd’hui, c’est sur les terrains de National qu’il étale son talent, où ses performances n’ont pas tardé à se faire remarquer. Lors de la rencontre entre le Paris FC et le Red Star, Raymond Domenech n’a pas hésité à l’élire homme du match du derby parisien.

On apprend que malgré l’absence de vrai terrain de football, le plaisir de pratiquer ce sport ne lui a jamais échappé : « Avant, je jouais avec des cailloux quand on n’avait pas de ballon. »

Entretien avec Tiécoro Keita (Paris FC) : "J’étais suffisamment rapide pour m’imposer"

La révélation

A l’occasion de la 5ème édition du tournoi de l’UEMO à Dakar (Union Economique et monétaire de l’Ouest-Africaine) regroupant huit équipes U20 de pays africains : le Mali, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Nigeria, le Togo, le Bénin, le Sénégal et la Guinée-Bissau, il a démontré tout son talent et malgré la défaite, sa vivacité et sa technique ont tapé dans l’œil de plusieurs clubs comme Manchester City, ou encore l’OGC Nice. Au final, c’est Guingamp qui aura réussi à arracher sa signature. Il aura également hérité le surnom de « Messi malien » par les Sénégalais, pays hôte et vainqueur de la compétition, grâce à la fulgurance de ses dribbles et son explosivité.

Pourtant, cette aventure avait mal débuté car sa place avec la sélection espoir malienne s’est décidée au dernier moment : « un joueur s’est blessé et on m’a appelé pour le remplacer. » Mais c’est surtout un coup de pouce du destin qui lui a permis de montrer son talent à l’Afrique. « La veille, le coach m’avait dit que j’étais remplaçant et le lendemain je découvre que je suis titulaire sur la feuille de match. Il y a eu une erreur sur le 11 de départ, mais cela m’a permis de montrer à tout le monde ce que je valais et que je méritais de jouer. »

Son adaptation et ses ambitions au Paris FC

Aujourd’hui au PFC, il ambitionne de retrouver l’élite avec le club parisien, il n’oublie pas pour autant ses « grands fères », Yatabara et Samassa qui, dès son arrivé à Guingamp, l’ont aidé à s’adapter.

Son coup-france magique contre Dunkerque cette saison

Travailler et écouter les plus anciens, comme Ech Chergui, parce que leur expérience est très importante et que ce sont les meilleurs conseils.
Tiécoro Keita nous livre son conseil

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