AvideceWopyBalab

Pour ma première partie sur le nouveau Football Manager, j’ai opté pour le Real Madrid. Cristiano Ronaldo a réalisé un exercice fantastique, agrémenté de 22 buts en Liga. Un total que la majorité des buteurs européens signerait des deux mains en début de saison. Pas lui. Car à mi-parcours, le Portugais affiche déjà 19 buts en championnat. Mais pourquoi est-il si fort ?

Je vous vois déjà venir. Vous pensez sûrement à la lecture de cet article : « encore une groupie de Cristiano Ronaldo ». Vous avez partiellement raison. Comment peut-on ne pas admirer le numéro 7 madrilène, incontestablement joueur le plus complet du monde ? Mais plus que ses performances hors norme, j’apprécie particulièrement l’énorme mental de l’homme, qui a conscience plus que quiconque que le génie, c’est 99% de travail et 1% de talent.

Un bourreau de travail, voici ce qu’est Cristiano Ronaldo. Malgré l’image de « golden boy » que les médias s’évertuent à lui coller, ses coéquipiers ont toujours souligné le fait que CR7 s’entraine beaucoup plus que les autres, y compris un joueur comme Kaka, dont tout le monde loue à juste titre le grand professionnalisme… Vous croyez vraiment que son changement de dimension, lors de la saison 2006/07, est tombé du ciel ? Cristiano Ronaldo a mangé des séances supplémentaires pour enfin concrétiser ses occasions de but. Voilà pourquoi il reste, sur les quatre derniers exercices, sur une moyenne annuelle hallucinante de 23 buts en championnat. Des statistiques qui gonfleront avec le temps, et que ne renieraient pas un buteur prolifique comme Ruud Van Nistelrooy… Idem pour son efficacité sur coup franc. Patrice Evra confiait que le Portugais restait une heure de plus à la fin de l’entrainement pour travailler cet unique aspect. Il n’a pas sorti le « tomahawk » de son chapeau de magicien du jour au lendemain. Cette nouvelle façon de frapper est le fruit d’un travail de longue haleine.

Outre cette nouvelle efficacité, le Portugais a ajouté une corde à son arc sur le plan physique. Regardez les vidéos de ses débuts à Manchester United et vous comprendrez. Le successeur de David Beckham à Old Trafford était une brindille incapable de gérer ses efforts. Aujourd’hui, grâce à un programme cardiovasculaire spécifique et des séances de musculations intenses, le jeune prodige est devenu un grand joueur, capable de résister aux chocs et de courir pendant les 90 minutes des matchs qu’il joue tous les trois jours.

Enfin, il y a un dernier point qui suscite ma sympathie. Ronaldo respire le football. Son amour pour le jeu le pousse à vouloir toujours aller plus loin dans l’effort, et fait du bien dans une ère où de plus en plus d’acteurs semblent avoir oublié toute ambition sportive. Le Portugais a faim de titres et de victoires. On peut rigoler de ses larmes de fillettes suite à la finale de l’Euro perdue avec le Portugal en 2004. Mais je préfère cette réaction à celle de bien d’autres joueurs qui relativisent bien trop vite la défaite…

Au final, vous l’aurez compris, cet article s’adresse à ceux qui disent détester Ronaldo en raison de son côté « starlette ». Personnellement, qu’il prenne une heure de plus que ses coéquipiers pour mettre du gel dans ses cheveux ou pour choisir quelle boucle d’oreille porter, je m’en fous éperdument. Du moment qu’il continue à passer deux heures de plus qu’eux sur le terrain pour s’améliorer, il aura toujours mon respect. Celui qu’on considère à tort comme le porte-drapeau d’une génération bling-bling est un champion ambitieux que beaucoup devraient prendre pour modèle, tant son mental lui a permis de transcender son talent. Et de ne pas devenir un Mido ou autre Ricardo Quaresma…

Pour ma première partie sur le nouveau Football Manager, j’ai opté pour le Real Madrid. Cristiano Ronaldo a réalisé un exercice fantastique, agrémenté de 22 buts en Liga. Un total que la majorité des buteurs européens signerait des deux mains en début de saison. Pas lui. Car à mi-parcours, le Portugais affiche déjà 19 buts en championnat. Mais pourquoi est-il si fort ?

Je vous vois déjà venir. Vous pensez sûrement à la lecture de cet article : « encore une groupie de Cristiano Ronaldo ». Vous avez partiellement raison. Comment peut-on ne pas admirer le numéro 7 madrilène, incontestablement joueur le plus complet du monde ? Mais plus que ses performances hors norme, j’apprécie particulièrement l’énorme mental de l’homme, qui a conscience plus que quiconque que le génie, c’est 99% de travail et 1% de talent.

Un bourreau de travail, voici ce qu’est Cristiano Ronaldo. Malgré l’image de « golden boy » que les médias s’évertuent à lui coller, ses coéquipiers ont toujours souligné le fait que CR7 s’entraine beaucoup plus que les autres, y compris un joueur comme Kaka, dont tout le monde loue à juste titre le grand professionnalisme… Vous croyez vraiment que son changement de dimension, lors de la saison 2006/07, est tombé du ciel ? Cristiano Ronaldo a mangé des séances supplémentaires pour enfin concrétiser ses occasions de but. Voilà pourquoi il reste, sur les quatre derniers exercices, sur une moyenne annuelle hallucinante de 23 buts en championnat. Des statistiques qui gonfleront avec le temps, et que ne renieraient pas un buteur prolifique comme Ruud Van Nistelrooy… Idem pour son efficacité sur coup franc. Patrice Evra confiait que le Portugais restait une heure de plus à la fin de l’entrainement pour travailler cet unique aspect. Il n’a pas sorti le « tomahawk » de son chapeau de magicien du jour au lendemain. Cette nouvelle façon de frapper est le fruit d’un travail de longue haleine.

Outre cette nouvelle efficacité, le Portugais a ajouté une corde à son arc sur le plan physique. Regardez les vidéos de ses débuts à Manchester United et vous comprendrez. Le successeur de David Beckham à Old Trafford était une brindille incapable de gérer ses efforts. Aujourd’hui, grâce à un programme cardiovasculaire spécifique et des séances de musculations intenses, le jeune prodige est devenu un grand joueur, capable de résister aux chocs et de courir pendant les 90 minutes des matchs qu’il joue tous les trois jours.

Enfin, il y a un dernier point qui suscite ma sympathie. Ronaldo respire le football. Son amour pour le jeu le pousse à vouloir toujours aller plus loin dans l’effort, et fait du bien dans une ère où de plus en plus d’acteurs semblent avoir oublié toute ambition sportive. Le Portugais a faim de titres et de victoires. On peut rigoler de ses larmes de fillettes suite à la finale de l’Euro perdue avec le Portugal en 2004. Mais je préfère cette réaction à celle de bien d’autres joueurs qui relativisent bien trop vite la défaite…

Au final, vous l’aurez compris, cet article s’adresse à ceux qui disent détester Ronaldo en raison de son côté « starlette ». Personnellement, qu’il prenne une heure de plus que ses coéquipiers pour mettre du gel dans ses cheveux ou pour choisir quelle boucle d’oreille porter, je m’en fous éperdument. Du moment qu’il continue à passer deux heures de plus qu’eux sur le terrain pour s’améliorer, il aura toujours mon respect. Celui qu’on considère à tort comme le porte-drapeau d’une génération bling-bling est un champion ambitieux que beaucoup devraient prendre pour modèle, tant son mental lui a permis de transcender son talent. Et de ne pas devenir un Mido ou autre Ricardo Quaresma…