AvideceWopyBalab

PKFoot distribue des prix après cette 16e journée de Ligue 1 2015/16 pour récompenser ou dénoncer des joueurs, entraîneurs, dirigeants, supporters… Pas question cependant de primer uniquement le meilleur et le pire mais plutôt de se pencher sur quelques faits de jeu ou déclarations qui symbolisent la beauté du foot (prix Orange), ses boulettes (prix Banane) mais aussi toutes les dérives qui font malheureusement partie de ce sport : l’agressivité ou l’anti-sportif (prix Citron), l’individualisme ou l’ego (prix Melon).

Prix Banane : Agassa rentre dans son but

On le sait capable du meilleur comme du pire. Le portier togolais a montré son don pour encaisser un but improbable à Guingamp. Sur un coup franc anodin de Salibur, le gardien rémois a capté le ballon avant de… reculer derrière sa ligne de but, permettant ainsi à la goal line technology de valider le but. Heureusement pour lui, cela n’a pas empêché Reims de s’imposer chez un concurrent direct pour le maintien.

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Prix Orange : le cadeau de noël de Benzia aux Lillois

Lille marque peu, très peu, trop peu. Le LOSC l’a emporté (1-0) contre Saint-Etienne grâce à son neuvième but de la saison, en seize matchs faut-il le rappeler. Mais quel neuvième but ! L’ouverture de Marvin Martin, auteur de sa sixième passe décisive seulement alors qu’il débute sa quatrième saison lilloise, est splendide. La finition de Benzia, d’une reprise spontanée après le rebond, l’est encore plus.

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Prix Citron : Furlan dit stop

Le président troyen parle « d’un ami » qui « s’est sacrifié » pour espérer provoquer un choc psychologique et donner un infime espoir de maintien à l’Estac. Ce n’est en tout cas pas Daniel Masoni qui a souhaité se séparer de Jean-Marc Furlan, malgré la crise de résultats d’un club destiné à faire l’ascenseur. C’est aussi dommage pour la L1 car, s’il n’a pas permis pas à la lanterne rouge de gagner le moindre match, le coach aubois a en tout cas le mérite de ne jamais refuser le jeu et d’essayer d’en produire. Une denrée rare.

Prix Melon : le malaise Beauvue

Un joueur qui fait la tête en étant remplacé, cela arrive (trop) souvent. Mais de là snober volontairement son coach, la situation s’aggrave pour Claudio Beauvue. Auteur de « seulement » quatre buts, l’ancien guingampais peine à s’imposer à Lyon. Sa complicité et sa complémentarité avec Lacazette sont loin de sauter aux yeux tandis que la fracture du vestiaire lyonnais semble s’agrandir à chaque journée de L1. Allez, pour rassurer les supporters gones, Air Beauvue n’avait inscrit que 5 buts au même moment l’an dernier, avant de terminer à 17 réalisations.