AvideceWopyBalab

PKFoot distribue des prix après cette 17e journée de Ligue 1 2015/16 pour récompenser ou dénoncer des joueurs, entraîneurs, dirigeants, supporters… Pas question cependant de primer uniquement le meilleur et le pire mais plutôt de se pencher sur quelques faits de jeu ou déclarations qui symbolisent la beauté du foot (prix Orange), ses boulettes (prix Banane) mais aussi toutes les dérives qui font malheureusement partie de ce sport : l’agressivité ou l’anti-sportif (prix Citron), l’individualisme ou l’ego (prix Melon).

Prix Banane : la passe décisive de Rekik

Pour permettre à Ninga d’inscrire un doublé, le défenseur néerlandais s’est employé en effectuant une remise acrobatique en tentant d’intercepter le ballon. Son geste, parfaitement dosé pour l’attaquant montpelliérain a failli provoquer la défaite de Marseille, sauvé grâce à deux erreurs arbitrales (voir prix citron).

Prix Citron : les buts marseillais

Sur le premier, le ballon est touché de la main par Cabella. Bon, dans le feu de l’action et dans le cafouillage avec Batshuayi, cela fait partie du jeu et on ne peut pas véritablement blâmer le corps arbitral. Mais si on y ajoute que le ballon centré par Nkoudou avait franchi la ligne sur la deuxième égalisation olympienne, ça fait vraiment beaucoup pour Montpellier qui peut être déçu de ne ramener qu’un match nul de Marseille au final.

Prix Orange : la fête quand même à Gerland

Surpris 0-2 par une équipe angevine à la fois solide et réaliste, Lyon a quitté son stade Gerland sur une mauvaise note. Cela n’a pas empêché le public de fêter son enceinte et notamment de rendre hommage à ses anciennes gloires dont Juninho dont le nom se murmure de plus en plus fort pour venir remplacer Hubert Fournier.

Prix Melon : Rabiot l’impatient

Malgré ses 8 titularisations en L1, le jeune milieu parisien (20 ans) en veut plus et semble difficilement accepter de passer après Motta, Verratti et Matuidi. Il l’a encore affirmé lors d’une interview diffusée par Téléfoot dimanche : si son temps de jeu n’est pas conséquent, il souhaite à nouveau être prêté. Ce serait « son cadeau de Noël » et il semble convaincu que son président « ne pourra pas lui refuser« . Pas sûr que Laurent Blanc soit du même avis, Adrien Rabiot étant le quatrième homme du milieu et naturellement amené à s’y insérer régulièrement et à avoir du temps de jeu. Exiger une place de titulaire dans un club du top 8 européen, à seulement vingt ans et qui plus est dans son club formateur, Adrien Rabiot serait sage de montrer plus de patience et de recul. Son talent est indéniable mais ses coups de pression bien trop nombreux.