AvideceWopyBalab

PKFoot distribue des prix après cette 23e journée de Ligue 1 2015/16 pour récompenser ou dénoncer des joueurs, entraîneurs, dirigeants, supporters… Pas question cependant de primer uniquement le meilleur et le pire mais plutôt de se pencher sur quelques faits de jeu ou déclarations qui symbolisent la beauté du foot (prix Orange), ses boulettes (prix Banane) mais aussi toutes les dérives qui font malheureusement partie de ce sport : l’agressivité ou l’anti-sportif (prix Citron), l’individualisme ou l’ego (prix Melon).

Prix Orange : la réaction bordelaise

Fessée 5-1 à Lille en demi-finale de la Coupe de la Ligue, Bordeaux a réagi en écrasant Rennes (4-0). Une belle réaction que les hommes de Willy Sagnol, pourtant orphelins de Kazhri transféré en Premier League, doivent en partie à leur buteur Diabaté, auteur d’un doublé contre les Bretons.

Prix Banane : Ben Yedder

Braithwaite avait déjà manqué un pénalty – certes anecdotique – lors de la défaite contre Paris en Coupe de la Ligue. Malheureusement pour Toulouse, Ben Yedder a aussi raté le sien contre Guingamp, manquant l’égalisation (défaite 1-2) face à un rival direct pour le maintien en L1. Dommage, il l’avait réussi, au même endroit, en début d’année contre les Guingampais.

Prix Melon : Thauvin de retour

C’est ce qui s’appelle revenir la queue entre les jambes. Tous les transferts de Florian Thauvin seront-ils aussi rocambolesques ? Acheté par Lille au mercato hivernal 2013, il a fini sa première saison dans l’élite avec son club de Bastia avant de rejoindre… Marseille suite à un bras de fer avec le LOSC. Ses deux années moyennes sous le maillot olympien n’ont pourtant pas freiné les ardeurs de Newcastle qui l’a acheté (+ le prêt de Cabella) l’été dernier pour finalement s’en débarrasser… en le renvoyant à Marseille. Pas de doute, les choix de carrière de Thauvin respirent l’intelligence.

Prix Citron : sauve-qui-peut à Troyes

L’ESTAC vit une saison galère, quasi condamné à retourner en L2. Malgré une première victoire décrochée à Lille, le club aubois a laissé partir les deux artisans de sa relative embellie : l’attaquant Cabot, transféré à Lorient et le prometteur gardien Bernardoni. Dans le cas de Cabot, on peut comprendre le besoin de liquidités pour un joueur dont la fin de contrat approchait. En revanche, quand on apprend que le portier est simplement prêté, et non transféré, à Bordeaux, on se dit que Troyes marche sur la tête. D’autant que son gardien titulaire du début de saison (Petric, ex meilleur gardien de L2) avait déjà été transféré à Angers…