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C’est la nouvelle lubie des clubs européens : s’offrir une franchise aux États-Unis. A l’instar de Manchester City avec New York ou le Rayo Vallecano à Oklahoma City, c’est le Celtic Glasgow qui pourrait très bientôt se lancer dans l’aventure NASL.

La NASL, c’est le deuxième échelon américain, juste en dessous de la grande MLS. Petit à petit, cette division rattrape son retard de niveau sur sa grande soeur et on y verra notamment le tout nouveau club du Miami FC qui appartient à Paolo Maldini avec Alessandro Nesta comme entraîneur. Rien que ça. Alors forcément, l’attractivité en augmentation de ce championnat fait des envieux. Cependant, la ligue a encore quelques difficultés à faire grandir la NASL et cherche à ajouter des équipes fortes afin de faire oublier cette image de centre de formation pour la MLS.

C’est en octobre dernier que des rumeurs ont commencé à sortir sur des discussions entre les dirigeants du club écossais et la ligue américaine. Puis, il y a quelques jours, d’autres rumeurs ont fait écho d’un voyage de Peter Lawwell, executive du club, aux USA pour reparler de cette possibilité. Mais au fait, pourquoi ? Qu’est ce qui peut intéresser les clubs à s’expatrier au pays de l’Oncle Sam ?

Il a une bonne tête en plus

Il a une bonne tête en plus

C’est évidemment une opportunité de se développer sur un marché en pleine évolution. Le soccer prend une place de plus en plus grande aujourd’hui aux États-Unis et c’est un marché que les clubs exploitent de plus en plus. Lorsque l’ont regarde les tournées d’été, elles se déroulent le plus souvent en Asie et en Amérique du Nord. Liverpool va ainsi une nouvelle fois faire le voyage cet été pour sa préparation. Mais c’est aussi une opportunité de « scouter » les jeunes talents nord-américain et ainsi les déloger pour les ramener vers la maison mère en Écosse.

Rappelez-vous, le Celtic Glasgow a accueilli Tom Rogic, ce joueur australo-serbe détecté par l’opération Nike The Chance, et qui semble toujours promis à un avenir radieux. Pourquoi ne pas profiter de ces nouveaux marchés pour de telles pépites ?

Si Boston semble une destination idéale, de par la forte présence d’Irlandais et d’Ecossais ainsi que la présence d’une fanbase officielle, cela semble compromis par la présence des Boston Celtics en NBA et également par le fait que la côte Est est déjà bien garnie en terme d’équipes. Il faudra ainsi plutôt compter sur la Californie (San Francisco ?) ou le Canada pour voir débarquer la petite soeur de Glasgow.