AvideceWopyBalab

Le Portugal a atteint la finale de l’Euro, en venant à bout du Pays de Galles. Qui l’aurait prédit avant le début de la compétition, ou même après le premier tour ? La beauté du foot est justement que tout va trop vite. Sans aucune logique.

Un Euro dont on ne sait pas trop quoi penser

Alors que la fin de la compétition approche, on ne sait plus trop quoi penser de cet Euro. Le Portugal illustre parfaitement cette situation, en atteignant la finale de la compétition après un premier tour sans avoir gagné le moindre match… Et dans cet univers de paradoxe, c’est encore et toujours Cristiano Ronaldo qui divise.

Ses détracteurs diront qu’il a fait une mauvaise compétition, avec en point d’orgue sa maladresse lors des 2 premiers matchs, puis face à la Pologne. Ses fans rappelleront son côté décisif face à la Hongrie pour la qualification au second tour, face à la Croatie puisqu’il amène le but de la victoire, puis lors de cette demi-finale. La vérité se situe au milieu. Le Madrilène a alterné le mauvais et l’excellent, sans véritable logique, dans la lignée de cette compétition où Anglais et Espagnols tombent en huitièmes, Gallois atteignent les quarts, et Français se retrouvent en demi-finale sans avoir affronté de nation majeure. Oui, cet Euro n’a ni queue ni tête, mais ce n’est pas si mal finalement. Et ce n’est pas ce jeune incrusteur qui s’en plaindra !

L’œil de l’Euro

Puisque le football n’est pas qu’une histoire de résultats, et que les histoires et faits de jeu restent ce qui fait la beauté de ce sport, on livre une poignée de choses qu’on a observées. Et on a vu ce mercredi :

  • Deux équipes évoluer avec leur maillot extérieur. Marketing, quand tu nous tiens.
  • Bale intenable en début de match. Moins en vue par la suite, mais toujours volontaire et admirable d’abnégation.

  • Une jolie combinaison galloise sur corner. Made in Reims.
  • Collins tout prendre de la tête. In the air tonight.
  • Pas une occasion en première période.
  • Ronaldo montrer encore une détente insensée pour ouvrir le score de la tête. Athlètiquement fou.

https://twitter.com/djaresma/status/750797557396283392

  • Le Portugal marquer 2 fois, si vite qu’on n’a même pas eu le temps de s’en rendre compte.
  • Les Gallois assommés, concéder plus d’opportunités que prévu.
Demain, on veut voir :

  • Griezmann conforter sa place de meilleur buteur de l’Euro.
  • Un match dantesque, dans la lignée de celui de 1982.
  • Les Bleus vaincre le syndrome allemand.