Parce qu’il existe des joueurs qu’on veut absolument garder dans notre championnat, il y en a d’autres que le départ n’émeut que peu. Dans cette période de mercato hivernal, où les clubs flairent le bon coup, ces derniers se tournent rarement sur les joueurs qui ont déçu dans leurs clubs respectifs. Petit tour d’horizon des joueurs que la plupart des présidents et entraineurs ont oublié pour des raisons diverses.
Episode 1 : Apoula EDEL
Souvenez-vous le brillantissime gardien du PSG des Années Kombouaré. Celui qui en l’espace de 3 saisons passe de 3e gardien du club à Number One. Ce n’est pas grâce à ses qualités (trop peu nombreuses) qu’il est parvenu à fouler les pelouses de Ligue 1. En effet, le départ d’Alonzo puis la grave blessure de Coupet le propulse sur le devant de la scène. Scène duquelle il va se « gaufrer » à plusieurs reprises.
Et pourtant, il joue au PSG. Voyons plutôt à qui ce brave Edel a succédé dans les cages parisiennes. En voici pêle-mêle quelques noms : Bats, Moutier, Dutruel, Casagrande, Alonzo, Revault, Landreau, Lama, Baratelli, Letizi. Evidemment, on pourra toujours penser qu’un Apoula en pleine forme vaut largement un Lama amputé d’un bras, ou un Letizi borgne.
Par contre, s’ils ont tous connu quelques mésaventures dans les buts parisiens, Edel s’illustre tout particulièrement dans ce petit classement. Jugez plutôt.
Apoula débute la saison tranquillement pour se mettre en confiance.
Puis la saison bat son plein, et Edel donne enfin la pleine mesure de son talent. Contre Monaco, il se la met tout seul comme un grand.
Après le csc, rien de mieux qu’une passe décisive pour gonfler les statistiques.
Pour toute son oeuvre, Apoula nous manquera uniquement pour alimenter le zapping. Peut-on vraiment comparer Sirigu et Edel ?
Donc, sur le plan sportif, il ne manquera à personne sauf aux attaquants qui ont marqué contre lui. Voyez le palmarès : Pujol, Larsen Touré, Niculae, Lucho, Contout, Mignot ou Estrada … que des pointures !
Rassurez-vous, Apoula poursuit son oeuvre à l’étranger maintenant et le public ne regrette pas (les dirigeants un peu plus).
