« À travers la passion » est une émission de football durant laquelle je m’entretiens et je débats avec un supporter d’un club précis afin qu’il nous parle de sa passion. La naissance de sa passion, son évolution avec le temps, ses souvenirs tristes et joyeux,…
Aujourd’hui direction la capitale italienne pour parler du club rouge et jaune, l’AS Roma !
Champion d’Italie par 3 fois, vainqueur 9 fois de la Coupe et 2 fois de la Supercoupe, finaliste à domicile de la Ligue des Champions en 1984 et finaliste de la Coupe UEFA en 1991, le club romain est un club imposé en Europe depuis bon nombre d’années. Entre ses fidèles légendes, ses supporters passionnés et son stade très connu, il y a beaucoup d’histoires à raconter et pour parler du club je suis avec Rabal de AmoRoma.
Sa passion pour la Roma lui est venue très tard, seulement 10 ans en arrière. Club qu’il a commencé à apprécier grâce à un joueur en particulier : Jérémy Ménèz. Sa personnalité l’aura également fait supporter du club, ne souhaitant pas être comme tout le monde et du simple constat de son prénom (Romain), il décide de s’intéresser à la ville et au club, et le coup de foudre commencera ainsi.
Il se rend à minima 1 fois par an pour voir des matchs et il a déjà pu en voir quelques uns, notamment un derby romain, en 2020.
Même si il n’a pas un supporterisme très ancien, il a eu beaucoup de souvenirs bons et mauvais. Ses meilleurs souvenirs remontent jusqu’en 2014, avec un très beau AS Roma – Inter Milan, remporté 4-2 vécu au stade ; il y a également l’ultime match de Daniele De Rossi ; le but de Francesco Totti contre la Juventus et bien évidemment le match retour de 1/4 de finale de Ligue des Champions contre Barcelone.
Dans les plus mauvais il y a une défaite en finale de Coupe d’Italie, celle de 2013 contre l’ennemi juré… La Lazio.
La ville de Rome est une ville de passion, quelque chose qui est maintenue de part la ville, l’amour des italiens et leur appartenance pour leur club mais aussi de la rivalité avec la Lazio. Les supporters peuvent aussi s’associer à un joueur maître, un capitaine, comme il y a souvent eu au club (Francesco Totti, Daniele De Rossi,…). Ce sont des valeurs qui se transmettent générations après générations.
On en parle tant depuis le début de l’article mais on reviendra également sur la rivalité romaine entre l’AS Roma et la Lazio Roma. Une rivalité de supporter déjà, vu que les deux clubs ont le même stade mais c’est aussi devenue une rivalité socio-politique et sociétale. (Les supporters de l’AS Roma sont plutôt classé à gauche politiquement et proviendrais des quartiers plus populaires tandis que ceux de la Lazio sont plutôt de l’extrême droite et viendrai des quartiers les plus aisés)
Comme dans toutes les villes « coupées en deux », les jours de matchs, les rues sont vides, les radios et chaines télévisées ne font qu’en parler, la guerre du tifo et du match des tribunes se prépare,… L’ambiance est si spéciale.
Ensuite, il y a un joueur qui a marqué le club italien pour plus de 30 ans et presque 800 matchs de fidélités, Mr. Francesco Totti. Plus qu’un simple joueur, un capitaine iconique, symbole d’un club/d’une ville et représenté pour certains comme une deuxième grande figure italienne à côté… Du Pape !
Malgré cela, il trouve certains points négatifs à Francesco Totti et de son statut très important qui aurait pu bloquer la Roma dans son évolution. D’autant que sa fin de carrière tombe symboliquement la saison précédent la demi-finale de Ligue des Champions de la Roma.
Pour accéder au podcast audio traitant des capitaines historiques de l’ASR, c’est par ici !
Cette même demi-finale qui a nécessité un exploit pour être atteinte ! Perdant du match aller 4-1 face au FC Barcelone, l’AS Roma va réussir à remonter le score et réaliser sa Romantada, dans son Stadio Olimpico et faire exulter le peuple romain. Un match où l’intensité est monter peu à peu : sur le premier but l’espoir nait, sur le deuxième, la pression monte et sur le troisième la réalité est en face de tes yeux et le scénario presque impossible a lieu.
Enfin l’avenir du club peut sonné peu rose dans un club où les dirigeants souhaitent expulser la « romanité ». De part son déficit budgétaire et ses résultats récents très décevants dans chaque compétitions jouées. Cependant, ce début de saison est plein d’espoir avec une première place de groupe en Europa League et un actuelle 6ème place dans une Serie A qui s’annonce plus serrée que jamais.
« Quand tu es supporter de la Roma, il faut savoir accepté de souffrir »
– Rabal, 2020
Pendant plus d’une heure, partez, avec moi, dans l’une des plus belles villes du monde pour parler d’un club plein de traditions.
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