Parmi les petits championnats qu’il nous arrive de suivre se trouve le championnat grec, dont la 1ère division A’ Ethniki. Larissa a été la belle histoire de ces dernières années sur la scène nationale et internationale. Malheureusement, la belle histoire s’est vite transformée en cauchermar, la relégation au bout. Et avec des nouvelles de joueurs français.
Ouech Cousin
Alors que l’équipe a fière allure, les supporters s’apercoivent que la saison va être très longue. Dès la mi-saison, le club rétrograde à la dernière place du classement et n’arrivera pas à ressortir de la zone rouge. Parmi ses joueurs, de bons souvenirs de notre championnat :
- Tavlaridis, l’ancien lillois et stéphanois
- Daniel Cousin, meilleur buteur avec 6 buts et ancien lensois, manseau, vendangeur
- Ibrahim Tall, l’ancien sochalien et nantais
- Fabrice Pancrate, l’ancien parisien, sochalien, clown et manceau, arrivé au mercato hivernal. Il ne doit pas regretter son arrivée au club avec 6 apparitions pour 1 but.
La semaine dernière, une défaite à domicile contre l’AEK Athènes, 4ème, a scellé le destin du club en le propulsant en 2ème division à deux journées de la fin. Sur les derniers matchs, 3 fois Larissa a mené au score et s’est fait rejoindre dans les dernières minutes. Sans doute des points cruciaux.
La théorie du complot
Cette semaine, le fantasque président de l’AEL Larissa, Konstandinos Piladakis tapait du point sur la table et essayait d’expliquer la relégation de son équipe. Il accuse ouvertement les deux orgres du championnat, le Pana et l’Olympiakos Le Pirée sur des matchs truqués et des arbitres influencés. Il brandit même la menace d’un DVD qui prouve ses dires sur 11 matchs.
Des membres de la Fédérataion grecque « ont passé des appels à des arbitres avant nos matches et devraient être exclus de la fédération immédiatement », a-t-il ajouté. « Je pense que l’Olympiakos et le Panathinaïkos sont à 90% responsables des problèmes d’arbitrage qui se sont produits dans le football grec. Ils ne comprennent pas qu’essayer de contrôler le football n’est pas bon pour le sport ». Entre faillite, violence et influence, le football grec déguste.
Un stade flambant neuf sur les bras
La petite histoire aurait ça de classique si le club ne se retrouvait pas avec un stade flambant neuf sur les bras. Appelé l’AEL FC Arena, il a été inauguré en décembre dernier après plus de 6 ans de construction pour un coût global de 40M€. D’une capacité initiale de 16 118 places, il comprend 38 suites VIP de 12 personnes et pourra être étendu pour les jeux méditerranéens de 2013. Il a été classé 3 étoiles par l’UEFA, ce qui signifie qu’il peut accueillir des matchs de Ligue des Champions. Avant-gardiste, le stade dispose de son propre système photovoltaïque implanté sur le toit de l’ouvrage.
Alors que le stade sonnait déjà creux cette saison (il n’a été rempli qu’aux deux tiers contre l’AEK), les dirigeants se demandent ce qu’ils vont pouvoir en faire et surtout comment le rentabiliser dans une division peu médiatisée.
Lors du lancement de l’appel d’offre, courant 2005 peu après la remontée en 1ère division, le club avait alors trouvé une idée géniale pour le financer : proposer des abonnements de 3 ans pour le financer. Le stade étant sorti de terre en décembre, les abonnements seront donc encore valable en 2ème division. La chance.
Et si le club laissait la place à une ancienne gloire, l’OFI Crète, bien placé en Beta Ethniki ?