PKFoot distribue des prix après cette 24e journée de Ligue 1 2015/16 pour récompenser ou dénoncer des joueurs, entraîneurs, dirigeants, supporters… Pas question cependant de primer uniquement le meilleur et le pire mais plutôt de se pencher sur quelques faits de jeu ou déclarations qui symbolisent la beauté du foot (prix Orange), ses boulettes (prix Banane) mais aussi toutes les dérives qui font malheureusement partie de ce sport : l’agressivité ou l’anti-sportif (prix Citron), l’individualisme ou l’ego (prix Melon).
Prix Banane : le but chanceux de Ben Arfa
Le prix banane, ce n’est pas seulement de la poisse ou une maladresse extrême… La preuve avec Hatem Ben Arfa qui a eu la chance de marquer après avoir vu son tir être repoussé par le portier. Voici comment il décrit son but : « Mon but ? Vous ne l’avez pas vu (rire) ? Nikklas Hult me donne le ballon sur le côté, j’accélère, je veux faire un petit pont à Alban Laffont. Le ballon qu’il repousse me revient dessus. C’est certainement le but le plus chanceux de ma carrière ».
Hatem Ben Arfa a inscrit hier son 11eme but de la saison en L1. Record personnel pour lui ! pic.twitter.com/7xN16gHoY6
— Passion Football Club (@PassionFootClub) February 4, 2016
Prix Citron : Thauvin est un génie
On dit qu’il ne faut pas tirer sur une ambulance mais c’est difficile de résister dans le cas de Florian Thauvin qui tend le bâton pour se faire battre. L’intelligence de ses choix de carrière est déjà légendaire mais son niveau de réflexion sur le terrain frise aussi le génie. Débordant d’envie, il n’a tenu que dix minutes pour son retour sous les couleurs olympiennes… avant d’être expulsé pour un tacle musclé. Chapeau l’artiste.
Florian #Thauvin : "Je ne voulais pas avoir à jouer contre le PSG, mon club de coeur." #MHSCOM pic.twitter.com/ypG6EvVGsg
— Troisième Poteau (@TroisiemePoteau) February 2, 2016
Prix Melon : la gestion de Masoni
Un président capable de laisser partir un coach pourtant bien côté en L1 malgré ses mauvais résultats (Furlan), puis qui vend ses deux pépites prometteuses (Cabot et Bernardoni) alors que son club est en difficultés, voici qui donne le ton de la présidence de Daniel Masoni à Troyes. Mais comme si cela ne suffisait pas, voilà qu’il se sépare du pauvre Claude Robin qui s’est retrouvé fort dépourvu alors qu’il venait d’empocher la première victoire de son club dans l’élite cette saison. « Je comprends que de l’extérieur, certaines décisions puissent paraître incompréhensibles, mais c’est parce qu’ils ne voient pas des petites choses au quotidien », a déclaré le président. On confirme qu’on n’y comprend rien.
Daniel Masoni termine sont discours devant les partenaires de l'@estac_officiel en pleurant ! Visiblement il vit très mal les critiques.
— Florent Boutet (@Florent_Boutet) February 4, 2016
Prix Orange : la neuvième, c’est la bonne pour Reims
Après huit matchs sans victoire, Reims a enfin retrouvé le goût de la victoire. Il était temps pour une équipe qui semblait en perdition depuis le début de l’année 2016 après sa lourde défaite contre les amateurs de Chambly (4-1) en coupe de France. Menés au score par une solide équipe angevine, les Marnais ont finalement réussi à inverser la tendance et à gagner à domicile. Là aussi il était temps car leur dernier succès à Delaune datait de la 8e journée.
https://twitter.com/StadeDeReims/status/695319381673431043