Passer 48 heures avec le Real Madrid, c’est l’assurance de rentrer avec des souvenirs plein les yeux. En suivant les vainqueurs européens du concours « Train & Meet » de bwin, j’ai ainsi pu vivre des moments assez incroyables sous le soleil de la capitale espagnole. Récit tout chaud.
Passer de l’agitation parisienne à la joie de vivre madrilène, c’est ce qu’on appelle communément un « grand écart ». Presse espagnole dans l’avion, je prends déjà l’ambiance en lisant les nombreux articles qui mettent en avant la première sélection de Diego Costa avec les locaux, qui doivent jouer le lendemain dans le stade que je vais visiter dans la journée, le Santiago Bernabeu, antre du Real Madrid.
Après avoir déposé mes quelques affaires (emballées à la va-vite) à l’hôtel et m’être rappelé aux bons souvenirs de mes cours d’espagnol et d’anglais pour échanger avec les gagnants du concours Facebook de bwin en provenance de Flandres, Italie, Allemagne ou Irlande, nous nous dirigeons vers le musée du stade.
L’avantage, quand un club a l’un des plus beaux palmarès du football mondial, c’est que le musée est tout sauf ennuyant, bien aidé par une mise en scène digne d’un beau mélange entre Swarovski et Queen, soit entre clinquant et « We are the Champions ». On voit tellement de coupes à ne plus s’y arrêter, tellement d’innovations technologiques à ranger notre (pourtant si moderne) smartphone. Le club permet ainsi aux visiteurs de se prendre – virtuellement – en photo dans les bras de son joueur préféré. Il permet aussi de tenir la Ligue des Champions, à peu près aussi grande que moi, oreilles comprises. Le dernier Ballon d’Or de Cristiano Ronaldo y est exposé.
Quand on entre dans le stade, vide, le gigantisme du club est parfaitement représenté. Le stade est tellement propre et moderne qu’on a du mal à imaginer qu’il sera encore en travaux prochainement pour installer un nouvel écrin d’argent. Alors que nous essayions les moelleux sièges du banc de touche (comment ça mes pieds ne touchaient pas le sol ?!), Florentino Perez, présent dans le stade pour une interview, nous lance un salut papal. Les flashs crépitent chez les gagnants. Dans les coulisses, la découverte des vestiaires fait rêver. D’un bleu très royal, ils contiennent d’innombrables saunas et jacuzzis, en plus de « lockers » en bien meilleur état de celui que tu peux voir dans ton Club Med Gym local, les odeurs en moins. Cela ne fait que quelques heures que nous sommes en Espagne.
Après une visite rapide de Madrid en bus, dont la Plaza de los Cibeles où les Madrilènes fêtent leurs trophées, nous avons diné au Asador Donostiarra, le restaurant gastronomique espagnol où les joueurs du Real Madrid ont leurs habitudes. Les murs sont tapissés de photos impressionnantes, de Ronaldo à Figo en passant par Raphaël Varane ou Zinédine Zidane. Les plats traditionnels sont parfaitement mis en scène : un plateau en terre cuite brûlant attend par exemple patiemment sa viande locale pour allécher les gagnants bwin. A la fin, certains d’entre nous préfèrent continuer l’expérience dans un pub du coin, d’autres rentrent à l’hotel pour être physiquement prêts pour affronter les joueurs du Real Madrid.
Dès le petit-déjeuner du mercredi, un choix doit être fait. Dois-je craquer sur le petit déjeuner complet de l’hotel ou faire comme les héros que nous allons affronter en engloutissant seulement du yahourt nature et 2 bananes trop vertes ? YOLO, je serai gardien de but. Rendez-vous devant le Santiago Bernabeu pour attendre le bus du Real Madrid, sorte de vaisseau amiral au confort certain.
Arrivé à Valdebebas, le centre d’entrainement du Real Madrid, le soleil et la chaleur ont fini de nous convaincre de laisser tomber la doudoune. La visite guidée du centre confirme nos impressions : nous sommes au sein d’un club archi moderne (cryothérapie, …) qui met en avant ses équipes de jeunes. Le bâtiment est rempli de symboliques. A chaque fois qu’un jeune « monte en grade », il passe au bâtiment suivant qui le rapproche de l’équipe première. A côté de ce dernier bâtiment, le parking est réservé aux joueurs venant dans la voiture de leur sponsor Audi. Sinon, ils doivent se garer bien plus loin. Un package complet bwin/Real Madrid nous attend (full kit, serviette, sac, protège-tibias, …). Deux équipes se forment chez les gagnants bwin. Les uns joueront en bleu, les autres en blanc. Andy, l’un des deux Flamands de mon équipe, se tartine de crème solaire en prévision du moment. On passe sous le portique bwin, l’entrainement peut commencer sur le terrain de l’équipe première.
Deux préparateurs physiques du Real Madrid viennent nous échauffer. Les toros, spécialité espagnole. Ca chambre en anglais. Ca chambre surtout en espagnol. Je chambre en français. Personne ne me comprend, mais ça me fait marrer. Deux gorgées d’eau permettent de laisser le temps aux joueurs du Real Madrid invités (le gardien Jesus Fernandez, le défenseur Nacho et les milieux Illarramendi et Casemiro) d’entrer sur le terrain. Ils nous serrent la main. Leur taille et leur charisme nous impressionnent. Ils participent aux ateliers avec nous : shoot dans des cibles, par dessus un mur, crossbar challenge ou slalom. On essaie d’impressionner les joueurs. En vrai, on tente surtout de lever un minimum la balle. On prend quoi qu’il arrive du plaisir.
Une dernière confrontation vient conclure notre séjour. Dans mon équipe, Illarramendi distille les passes millimétrées. Nacho ne force pas son talent pour défendre. Casemiro, seul « blanc » parmi les « bleus », essaie (et réussit) à passer dans mon dos. Jesus Fernandez et pas loin de faire faute dans la surface pour moi. J’ai beau tomber, rouler, crier, j’arrive seulement à attirer les rires d’une audience amusée. Mon pote espagnol Luis (mec, je ne comprenais pas tout ce que tu me disais) gagne le maillot dédicacé de tous les joueurs du Real grâce à son but opportun.
Les joueurs invités ne partent pas précipitamment et signent des autographes. La douche ne permettent pas d’effacer les souvenirs de ces deux journées. On s’est entraîné avec le Real Madrid quoi ! Merci bwin :)