La FIFA le fait peut-être plus par appât du gain que pour l’universalité du football, mais passer de 32 à 48 pays participants à la Coupe du Monde en 2026 est une véritable bonne idée. Le foot est un sport trop populaire pour rester en petit comité et le niveau se resserre de plus en plus entre les grandes nations et les pays émergents. Qui aurait cru avant l’Euro 2016 que l’Islande ferait autant vibrer les supporters de tous bords ? C’est un exemple qui illustre bien que des petits peuvent aujourd’hui faire chuter les gros, sans rougir.
Comme les Islandais, les Gallois n’étaient d’ailleurs pas qualifiés lors du mondial brésilien. Leur présence aurait-elle été déshonorante ? Idem pour la Pologne, l’Irlande ou la Turquie. En Amérique du Sud, le Pérou ou le Paraguay sont-ils vraiment à la rue ? En Afrique, le Sénégal, la Tunisie, l’Egypte ou encore le Mali ne méritent-ils pas aussi de participer ?
Et quand bien même un petit se ferait rosser par un gros, qui se plaindra réellement de voir une avalanche de buts ? Certainement pas les amateurs de foot qui auront la chance de pouvoir vivre plus de matchs dans le même laps de temps. Précisons enfin que pour gagner le titre, il ne faudra pas disputer plus de matchs qu’actuellement avec le système de groupes de trois équipes, dont les deux premières iront en 16e de finale.
Par rapport à la configuration actuelle de la Coupe du Monde, personne ne sera lésé. La taille du galette va augmenter avec de nouveaux participants, mais chacun aura sa part, avec toutes ses chances de devenir le roi.