Les gens des Rangers doivent être fatigués de la poursuite du Celtic à ce stade. Ils courent dur seulement pour rester immobiles. Ils gagnent match après match en Premiership écossaise, mais l’écart au sommet ne change jamais. Ils sont une force améliorée dans la ligue sous Michael Beale, mais poussent sur un objet immobile dans l’équipe d’Ange Postecoglou.
Chaque limogeage dans le sud semble donner lieu à de nouvelles vagues de spéculations autour du manager du Celtic, une grande partie le liant à un déménagement. Ces derniers temps, qu’ils soient réels ou imaginaires, l’Australien aurait été « sur le radar » de Leicester City, Crystal Palace, Tottenham Hotspur, Leeds United, Everton, Southampton, Brighton et Wolves.
Chaque fois que ces histoires paraissent, il doit y avoir un frisson d’excitation chez Ibrox à l’idée qu’il pourrait être en route.
S’il n’y avait jamais eu de Postecoglou au Celtic, il n’y aurait probablement jamais eu de Reo Hatate pour les inspirer avec deux buts lors d’une victoire 3-0 lors du match Old Firm en février 2022, pas de Liel Abada pour marquer deux dans le 4- 0 déroute en septembre dernier et aucun Kyogo Furuhashi pour marquer un doublé en finale de Coupe de la Ligue en février.
Mais Postecoglou reste à Glasgow. Heureux, motivé et une épine monumentale aux côtés des Rangers.
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En décembre, le Celtic faisait match nul 0-0 contre Aberdeen à Pittodrie avec trois minutes à jouer. Une percée pour les Rangers dans la course au titre ? Non. Callum McGregor a marqué un vainqueur tardif.
En janvier à Ibrox, les Rangers menaient 2-1 avec deux minutes à jouer lors du précédent match de Premiership Old Firm. Un grand moment pour Beale et les fans ? Pas encore. Kyogo est venu avec un égaliseur. En mars, St Mirren menait 1-0 à l’approche de l’heure de jeu, mais le Celtic a marqué cinq fois à partir de ce moment.
Plus tard dans le mois, Hibernian les tenait à 1-1 avec neuf minutes à jouer. Le Celtic a gagné 3-1. Chaque fois que les Rangers ont entrevu de la lumière dans la ligue, quelqu’un de l’équipe de Postecoglou est venu l’éteindre. Les Rangers doivent être fatigués de tout cela maintenant.
S’ils ne sont pas déjà brisés, la défaite au Celtic Park samedi les achèvera certainement. Cela donnerait une avance de 12 points aux champions. Postecoglou pourrait jouer les enfants pour le reste de la saison et s’attendre à conserver le titre.
Beale a fait tout ce que toute personne raisonnable pouvait attendre de lui depuis sa prise de fonction chez Ibrox. Quatorze victoires et un nul en 15 matches de championnat en tant qu’entraîneur. Quarante-trois points sur 45 possibles. Quarante buts marqués et 13 encaissés.
Si – et c’est un gros si – les Rangers remportent chacun de leurs huit matchs restants, ils termineront avec 100 points. Ce ne serait toujours pas suffisant si le Celtic gagnait six de ses huit matchs. Leur saison a été d’une constance impitoyable.
Si les joueurs de Postecoglou étaient ne serait-ce qu’un peu à l’écart, les Rangers auraient pu les convaincre des résultats qu’ils ont obtenus sous Beale, mais ils n’ont pas avancé d’un pouce dans le tableau. Ils ont en fait reculé, à la différence de buts.
Certains des supporters du club sont en colère et veulent que quelques têtes roulent dans les coulisses, mais la réalité est que les Rangers sont sur leur meilleure course en Premiership depuis qu’ils ont remporté le titre sous Steven Gerrard. Le problème des Rangers n’est pas leurs résultats au cours des cinq derniers mois, c’est la nature implacable du Celtic.
Les Rangers sont bons, mais pas assez bons. L’impact de leur vie dans un no man’s land footballistique sur leurs activités estivales sera intrigant. Parlons-nous d’ajustements à l’équipe ou d’une reconstruction complète?
Le Celtic a fait venir une tonne de joueurs sous Postecoglou, mais leurs dépenses nettes sur le marché ont été incroyablement petites, s’élevant à environ 8 millions d’euros. La gestion du club a été exceptionnelle.
Des cendres de l’enchère ratée pour 10-in-a-row, une nouvelle équipe dynamique a été créée. C’est une équipe avec un bon profil d’âge, avec suffisamment de nous pour livrer dans le présent et suffisamment de promesses pour être vendues à profit à l’avenir.
Postecoglou savait exactement quel genre de joueurs il recherchait et où les trouver. Les Rangers ont-ils la même sagesse ? Beale a des décisions à prendre.
Il a huit joueurs sans contrat cet été, dont beaucoup ont beaucoup d’argent, certains d’entre eux ne contribuant que peu ou rien.
Filip Helander et Steven Davis partiront. Ryan Jack et Scott Arfield ne sont pas des partants réguliers et les Rangers ont besoin de mieux. Allan McGregor a 41 ans et va sûrement arrêter après une formidable carrière.
Si Beale laisse partir la plupart d’entre eux, voire tous, il a un salaire de 10 à 15 millions d’euros par an avec lequel jouer. Ryan Kent offre-t-il de la valeur pour l’argent important sur lequel il se trouve? Le temps est-il enfin venu pour Alfredo Morelos ? Malik Tillman vaut-il les 4 à 6 millions d’euros qu’il faudrait pour lui faire signer un contrat permanent avec le Bayern Munich?
Peut-il trouver des perles ? Il dit qu’il n’y a « aucune restriction » sur son budget. Le dire à haute voix ne le rend pas ainsi. Cela va être brutalement difficile pour Beale.
Il a samedi à gérer avant cela, et les chances sont fermement contre les Rangers. Les trois dernières rencontres au Celtic Park se sont terminées 4-0, 1-1 et 3-0. Sept des huit buts du Celtic lors de ces matchs sont survenus en première mi-temps.
Ce n’est pas comme si les Rangers n’avaient pas été avertis de ce qui pourrait leur arriver, sur le terrain et dans les gradins. Sans fans à l’extérieur pour les encourager, c’est 11 contre 60 011. Quoi de mieux pour avoir un jeu Old Firm qu’au cœur d’une fournaise ?
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