AvideceWopyBalab

En ce début de championnat, les deux clubs de Manchester, au nord ouest de l’Angleterre, affichent une forme affolante. Leurs résultats respectifs ne sont pas si surprenants si on s’attache au recrutement estival.

Comme d’habitude depuis maintenant trois ans « toupil », les citizens se sont renforcés grâce à l’acquisition de noms ronflants : Aguero, Nasri , Clichy et ne se sont même pas séparé de leur meilleur élément Carlos Tevez lui préférant un rôle de remplaçant de luxe. Jusqu’ici, tout va bien.

Coté  recrutement, l’équipe en rouge a été populairement plus active que par le passé en enrôlant notamment les services de Ashley Young, milieu offensif dynamique, ancien Villans, David De Gea, provenant de l’Athletico Madrid destiné à remplacer VDS  et de Phil Jones, tour de contrôle et jeune prodige responsable du maintien des Rovers de Blackburn lors de la saison 2010-2011. Le marché a failli tourner  au bleu ciel lorsque l’on a cru trop vite que Wesley Sneijder, Forlan, ou Eto’o devenaient diablotins.

A travers cet été, chacun des deux clubs semble fidèle à sa politique, Manchester City s’inscrit dans la stabilité après des étés mouvementés en renfort mais continue à afficher ses ambitions en embauchant des stars confirmés et en augmentant encore davantage les ventes de maillots et les entrées au stade. Alex Ferguson, lui, a toujours préféré la jeunesse. Mais contrairement à son ami Wenger, cette préférence n’est pas aveugle car les recrues estivales permettent la continuité dans les résultats à court, voire très court terme.

Un match dans le match

Roo VS Kun

Wayne Rooney, déjà auteur de 8 buts en 4 journées mène son club au sommet. Certes, trois de ceux-ci ont été inscrits pendant la déroute d’Arsenal à Old Trafford : 8-2.

Coté opposé, on dirait bien que l’intégration n’est pas un mot transparent dans la langue anglaise. Sergio Aguero, arrivé pour une quarantaine de millions d’euros enchaîne les buts dès ses premières rencontres et arrive à un total de 6 en quatre journées. Pour ajouter à la mayonnaise, Edin Dzeko, arrivé il y a quelques mois, trois journées dans les pattes et 6 buts également à son compteur. A ce rythme là, le classement des buteurs risque fort d’atteindre des records en Angleterre.

Une course de fond

Des débuts en fanfare, des cartons, des buteurs… Oui mais…

Si les deux clubs respirent la tranquillité et la premier league promise au « mano a mano », je tiens à mettre un bémol. Rappelez vous l’année passée, le club londonien de Chelsea enchainé les torpillages à base de 5 buts par match, puis a connu la crise sans raison apparente à partir du mois d’octobre connaissant même des difficultés face à Blackpool. Les plus fins d’entre nous mettront cette méforme sur le dos du départ de l’entraîneur adjoint Steve Clark.

N’oublions pas que le plus dur pour ces grande d’Europe est d’enchaîner les matchs. Sur ce point, l’équipe des Diables Rouges a pris de l’avance puisqu’elle a l’habitude de faire jouer son équipe B en poules de Ligue Des Champions. Arrogance ? En attendant, cela lui permet de garantir la fraîcheur de ses meilleurs éléments. Outre-manche, le championnat est au moins, voire plus important que la coupe aux grandes oreilles.

La stabilité et la sérénité de Manchester United, selon moi suffira à distancer Manchester City à terme. L’expérience rouge à elle seule vaut au moins quatre fougueux citizens.

Manchester United - Manchester City : 1-0

A Manchester, c’est l’entente cordiale