Impossible de sortir le football de la tête durant les vacances. J'ai profité d'un périple dans le nord de l'Espagne pour aller à la rencontre de ces lieux foot concentrés dans la région la plus représentée en Liga, le Pays Basque.
Mon point d'attache ? Vitoria-Gasteiz, la « capitale » administrative du coin. Je ne le savais pas, mais c'est aussi la ville du Vitoria Alavès, tout juste promu en Liga cette saison, et déjà auteur d'une superbe performance en glanant le point du match nul au Vincente Calderon de Madrid.
J'ai rapidement regardé le calendrier pour voir que le club jouait un match amical contre Saragosse quelques jours plus tard, dans le cadre des fêtes de la Vierge Blanche. Je me suis donc rendu dans l'autre stade de la ville pour voir la procession des supporters locaux, venus accompagner leur équipe favorite. Superbe !
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Le jour suivant, un périple à Bilbao m'obligeait à passer au San Mamès, la cathédrale du football local. En Espagne, l'heure de la sieste est sacrée, donc impossible de visiter le stade en début d'après-midi. Quoi qu'il arrive, il est actuellement en plein travaux et ne se visite pas. Qu'à cela ne tienne, la brasserie du club est ouverte à l'étage, de quoi s'épargner une chaleur accablante. Elle se nomme « La Campa de los Ingleses« , en hommage à ce lieu qui servait autant de bourse de marchandises que de terrain de football entre Espagnols et Anglais au début du XXe siècle.
Rassurez-vous, les alentours sont aussi habillés des rayures blanches et rouges du club local.
Un dilemme s'est ensuite présenté : avais-je plutôt intérêt à aller à Saint-Sébastien pour voir l'Anoeta, ou devais-je filer sur un terrain plus « authentique » ? A vrai-dire, le stade de la Real Sociedad ne m'a jamais attiré, à cause de cette piste d'athlétisme qui gâchait le paysage, à mon goût. J'ai donc parcouru les 50 kilomètres qui me séparaient d'Eibar et du stade d'Ipurua, lui aussi en plein travaux. Une des tribunes étant refaite, on peut voir l'intégralité de ce stade si typique, posé à flanc de montagne.