AvideceWopyBalab

PKFoot distribue des prix après chaque journée de Ligue 1 pour récompenser ou dénoncer des joueurs, entraîneurs, dirigeants, supporters… Pas question cependant de primer uniquement le meilleur et le pire mais plutôt de se pencher sur quelques faits de jeu ou déclarations qui symbolisent la beauté du foot (prix Orange), ses boulettes (prix Banane) mais aussi toutes les dérives qui font malheureusement partie de ce sport : l’agressivité ou l’anti-sportif (prix Citron), l’individualisme ou l’ego (prix Melon).

Prix Citron : Der Zakarian aigri

Y’en a qui ont la défaite mauvaise, d’autres qui font la gueule même en gagnant, c’était le cas de Michel der Zakarian dans le derby contre Guingamp après un match engagé (36 fautes, 10 jaunes dont 2 pour Vizcarrondo, expulsé en fin de partie).

Ils ont beaucoup de pleureuses, quand même, dans leur équipe, il faut dire les choses aussi. Mandanne, il ne fait que rentrer dans les joueurs et il ne fait que pleurer, il faut qu’il arrête de pleurer, aussi. Je veux bien que sur leur banc, ils ne soient pas contents, mais il faut qu’ils arrêtent de chialer, on va leur acheter des mouchoirs. Il était impératif de remporter la victoire dans n’importe quelles conditions.
Michel der Zakarian

Prix Orange : la volonté de Caen et de Lille

2-0 à l’heure de jeu pour Marseille, en course pour le titre, face aux surprenants caennais… 2-3 au score final. Les joueurs de Bielsa ont complètement craqué et ont laissé leurs adversaires revenir puis l’emporter finalement. Face à des Normands qui y ont toujours cru, les Olympiens ont probablement pensé avoir match gagné. Même chose à l’OL, leader du championnat, menant 0-1 tranquillement à la pause contre une équipe lillois moribonde. Pourtant, les Gones ont été retournés par des Lillois survoltés au retour des vestiaires, grâce à un très bon Ronny Lopes. Face à des cadors de ce championnat, Caen et Lille ont en tout cas montré que tout est possible dans le football. On pourrait y ajouter la victoire de Montpellier contre Nice mais même si les Héraultais ont été menés, il ne faisait pas figure de petit poucet contre leur adversaire.

Prix Banane : Johan Carrasso

Sur un centre assez anodin venu de la droite, le gardien messin, légèrement gêné par un attaquant adverse, se rate totalement. Non seulement il ne capte pas le ballon mais pire, il le prend en pleine poire et la propulse dans ses propres filets. Metz parviendra à égaliser mais concédera quand même la victoire face à Evian. Les Lorrains ont un pied et demi dans la tombe…

Prix Melon : Grégory Sertic

Tenu en échec par Reims, Bordeaux a une dernière chance sur un coup franc bien placé aux abords de la surface. L’artificier maison, Whabi Khazri, est prêt à le tirer mais c’est finalement Grégory Sertic qui s’en est chargé, au grand damne de Khazri et surtout du coach, Willy Sagnol, laissant entendre une franche explication avec l’intéressé

Quand un joueur est désigné, quand on a un spécialiste des coups francs comme Wahbi et qu’on ne lui laisse pas la possibilité de le tirer…
Willy Sagnol