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PKFoot distribue ses prix pour la 3e journée de Ligue 1 afin de récompenser ou dénoncer des joueurs, entraîneurs, dirigeants, supporters… Pas question cependant de primer le meilleur et le pire mais plutôt de se pencher sur quelques faits de jeu ou déclarations qui symbolisent la beauté du foot (Prix Orange), ses boulettes (prix Banane) mais aussi toutes les dérives qui font malheureusement partie de ce sport : l’agressivité ou l’anti-sportif (prix Citron), l’individualisme ou l’ego (prix Melon).

Prix Banane : Bakary Koné (OL)

Sur un contre orchestré rapidement par les attaquants lensois, Coulibaly sert Touzghar à gauche de la surface de réparation. Plutôt que de frapper, il remet bien mais de manière un peu téléphoné vers Nomenjanahary. A priori, la défense lyonnaise va intercepter, sauf que Baky Koné se loupe complètement et laisse passer le ballon. Surpris, le Lensois a failli manquer son tir mais il parvient à marquer.

Prix Orange : Willy Sagnol

Bordeaux s’en sort bien avec sa victoire (1-3) à Nice qui s’est vu refuser deux buts par l’arbitre. Comme souvent cela se discute mais en tout cas, l’entraîneur bordelais a reconnu que sa formation avait été bien payée sur ce match.

Je comprends l’amertume et la frustration de Claude Puel sur ce match durant lequel des décisions difficiles ont été prises. C’est un peu notre part de chance. Willy Sagnol, coach bordelais

Willy Sagnol n’a même pas souhaité critiquer l’expulsion de Diabaté : « Sur ses deux cartons, il ne voit pas les défenseurs adverses. Il n’y va pas pour faire faute, c’est un gentil garçon mais il peut faire très mal. Donc les cartons sont normaux ». C’est plus facile d’être fair-play quand on gagne mais tout le monde ne l’est pas pour autant.

3e journée de L1 : le prix Orange pour Willy Sagnol

Prix Citron : Reims

Dur apprentissage de la L1 pour Jean-Luc Vasseur à la tête du Stade de Reims. Après avoir créé la surprise contre Paris, les Rémois ont mené puis sombré à Saint-Etienne (3-1). De retour à Delaune face au promu caennais, ils ont essayé mais ont tout raté. Et ils ont été punis en contre (0-2) en fin de match.

On est frustrés ce soir. On voulait prendre le jeu à notre compte, et on n’y est pas parvenu. Caen joue bien, joue très bien en contre. Nous, on a manqué de plein de choses aujourd’hui, d’impact, de justesse technique, d’enthousiasme. Au-delà de la défaite, c’est ce qui me gêne le plus. Jean-Luc Vasseur, coach rémois

Prix Melon : Hubert Fournier et Maxime Gonalons (OL)

Force est de constater que nous n’avons pas les capacités physiques à répéter les matches à trois jours. Et surtout nous n’avons pas l’effectif qui nous permet d’enchaîner les différentes échéances. Surtout, nous n’avons pas eu les arguments techniques et athlétiques pour espérer autre chose qu’un simple résultat nul qui aurait déjà été un bon résultat au vu des actions offertes aux Lensois.
Hubert Fournier, entraîneur de l’OL

Sentiment d’impuissance pour Lyon dont l’entraîneur et les joueurs se plaignent de la préparation physique pour excuser leurs mauvais résultats. Certes, l’OL n’est pas épargné par les blessures tandis que les départs de Gomis et de Briand n’ont pas été remplacés mais quand même, face à une petite équipe roumaine et une équipe lensoise à la dérive en ce début de saison, difficile de se cacher derrière des excuses. La remise en question est impérative.

3e journée de L1 : le prix Orange pour Willy Sagnol

Visuels : sudouest.fr