AvideceWopyBalab

PKFoot distribue des prix après cette 30e journée de Ligue 1 2015/16 pour récompenser ou dénoncer des joueurs, entraîneurs, dirigeants, supporters… Pas question cependant de primer uniquement le meilleur et le pire mais plutôt de se pencher sur quelques faits de jeu ou déclarations qui symbolisent la beauté du foot (prix Orange), ses boulettes (prix Banane) mais aussi toutes les dérives qui font malheureusement partie de ce sport : l’agressivité ou l’anti-sportif (prix Citron), l’individualisme ou l’ego (prix Melon).

Prix Citron : dérapage à Ajaccio

Au stade, on peut chambrer, se moquer, s’invectiver… mais il y a des limites à ne pas dépasser. Un supporter « humoriste » corse, Jean-Philippe Rosso a eu la bonne idée de rire du décès de la mère de Benjamin Mendy… Le joueur n’a d’ailleurs pas manqué de réagir sur Twitter, recevant d’ailleurs de nombreux messages de soutiens, y compris du club et de nombreux supporters d’Ajaccio.

Prix Banane : la passe en retrait de Charbonnier

De retour au premier plan dans l’équipe rémoise en ce début d’année 2016, Gaëtan Charbonnier a inscrit son quatrième but de la saison face à Monaco. Hélas pour les Rémois, il a ensuite mal apprécié sa passe en retrait vers son gardien et Vagner Love n’a pas hésité à saisir cette offrande. Reims peut presque nourrir des regrets de ne ramener qu’un point de Louis II car tous leurs concurrents directs pour le maintien ont gagné…

Prix Orange : l’émotion d’Antonetti

L’entraîneur est revenu à Bastia sur le banc lillois et il semble qu’on puisse réellement parler de club de cœur dans son cas, lui qui a passé six saisons en tant que coach du club corse : « Revenir à Furiani en tant qu’adversaire est compliqué car des souvenirs d’entraîneur, mais aussi de jeunesse, reviennent. Quand je suis arrivé, je me suis rappelé par exemple des vieux vestiaires, du terrain stabilisé qui existait à la place du parking. Je souhaite à Bastia de se maintenir ». Malgré cette émotion en revenant chez lui, Frédéric Antonetti a mené sa nouvelle formation à la victoire (1-2).

Prix Melon : des coachs en colère

« Mais dans quelle galère je me suis fourré ?! » C’est ce que doivent se dire Willy Sagnol et Michel. Les deux entraîneurs ont fustigé leurs troupes après leurs nouvelles contre-performances. Si le Marseillais semble désabusé et cherche surtout à se défausser de toute responsabilité, l’ancien international français semble prêt à exploser à force de voir les Girondins plonger au classement : « je suis en colère. Les joueurs ne m’ont peut-être pas bien compris quand j’ai dit la semaine dernière qu’il fallait arrêter de regarder devant. On a un matelas de points qui est de plus en plus faible par rapport aux concurrents pour le maintien. Malheureusement, certains joueurs sont dans un confort depuis trop longtemps et, quand il faut se faire mal, on a du mal à répondre. C’est très nouvelle génération ça : dès que cela devient difficile, on abandonne« .