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PKFoot distribue des prix après cette 28e journée de Ligue 1 2015/16 pour récompenser ou dénoncer des joueurs, entraîneurs, dirigeants, supporters… Pas question cependant de primer uniquement le meilleur et le pire mais plutôt de se pencher sur quelques faits de jeu ou déclarations qui symbolisent la beauté du foot (prix Orange), ses boulettes (prix Banane) mais aussi toutes les dérives qui font malheureusement partie de ce sport : l’agressivité ou l’anti-sportif (prix Citron), l’individualisme ou l’ego (prix Melon).

Prix Banane : Il se blesse en marquant

Pierrick Capelle a inscrit une jolie reprise à Guingamp. Dommage pour l’Angevin, il s’est aussi blessé en frappant, touché par un défenseur breton. Il n’a donc pas pu savourer son quatrième but en L1 en ne passant qu’une demi-heure sur la pelouse du Roudourou mais en conservera longtemps les traces dans son tibia

Prix Citron : Arribagé, le dixième

Et de 10 ! Avec la démission d’Arribagé suite à la nouvelle désillusion de Toulouse (1-2) contre Rennes, on peut dire que près de la moitié des équipes de L1 a changé de coach (Troyes en est à son troisième). Arribagé rejoint ainsi Renard, Montanier, Fournier, Furlan, Robin, Printemps, Bielsa, Courbis et le duo Baills/Martini. Comme un symbole, le TFC est à dix points du premier non relégable…

Prix Orange : les supporters troyens

Ils ont déjà pris acte de la relégation de leur club depuis longtemps mais sont bien décidés à ne pas se laisser abattre pour autant. Ils ont applaudi Jimmy Cabot, ont dansé « la chenille » dans les tribunes… Les supporters de l’ESTAC, comme les Toulousains récemment, ont choisi d’accepter avec humour et dérision la situation de leur club.

Prix Melon : des Lillois « en touriste »

C’est Mounir Obbadi qui le dit : « C’était un match catastrophique. On est venus en touriste. C’était indigne d’une équipe de Ligue 1. Dès le début du match, on n’a pas joué, on avait peur, c’était indigne d’une équipe professionnelle. Il va falloir vite se remettre au travail ». Le constat de l’international marocain est implacable après la lourde défaite (3-0) à Montpellier. Avec un tel commentaire, on ne s’étonnera pas que Sidibé ne soit même pas revenu à temps sur la pelouse, manquant la première minute de la deuxième mi-temps.