AvideceWopyBalab

Intronisé entraîneur principal des Verts de l’ASSE il y a un an et demi, Christophe Galtier a depuis fait ses preuves dans le Forez. Si son sens tactique sur le terrain est correct, c’est principalement en dehors du carré vert que son cas devient intéressant.

Lorsque Christophe Galtier reprend les Verts durant l’hiver 2009, le club est au plus mal. Après une remontée en L1 et quelques saisons à tutoyer les premier rôles et même l’Intertoto, l’ASSE connaît désormais des exercices difficiles avec une valse d’entraîneurs peu… entraînante !

Quand Alain Perrin est débarqué, les supporters attendent le « coach Luis » plébiscité par l’un des deux président, Bernard Caïazzo. Las, ils devront se contenter du second de Perrin, le Marseillais Galtier.

Pourtant, immédiatement, le courant semble passer avec les joueurs. Si les résultats ne sont pas flamboyants immédiatement, on remarque une différence dans le jeu et dans l’attitude. Surtout, la moyenne des points engrangés par match remonte. Le club, menacé de descente en Ligue 2 arrivera à se maintenir au terme de l’exercice 2009-2010.

Si tactiquement, le jeu est simple, on comprend toutefois que le personnage est totalement différent des derniers entraîneurs foréziens, les Laurent Roussey, Hasek, et surtout Perrin. Il aime parler aux médias (à la première personne en plus !), son accent est chantant et son œil pétillant. Plus Luis Fernandez que Vahid Halilhodžić, il aime ses joueurs et ses derniers le lui rendent bien. Ce qui n’est jamais facile dans un monde de compétition et de choix ! Et s’il parvient à gérer leurs états d’âmes, c’est grâce à la somme de différents paramètres aussi simples que le casino en ligne !

Ex-joueur professionnel, Galtier a toujours gardé de bons rapports avec la majorité de ses anciens coéquipiers et adversaires en dépit de la rudesse de ses interventions défensives ! En homme du Sud chaleureux et aimant, il déborde d’émotions positives et prodigue à ses troupes l’envie de se battre pour la victoire.

Cela n’a pourtant pas été toujours le cas. D’un caractère également explosif et nerveux, il a  par le passé cédé à quelques pulsions néfastes comme avec Marseille à Monaco il y a tout juste onze ans, en avril 2000. Alors assistant de Bernard Casoni, il s’en était pris physiquement à l’Argentin Gallardo dans les couloirs de Louis-II, durant la pause.

Aujourd’hui plus mûr, il sait agir avec psychologie et ne s’abîme que les cordes vocales !

Car avec son expérience d’assistant d’entraîneur, il a eu un rôle déterminant lorsqu’il prit l’habitude de seconder Alain Perrin à Sochaux, Lyon et enfin chez les Verts.

Quand Perrin le lapidaire sanctionnait, Christophe l’ami, l’ex-pro, allait consoler les âmes tristes. C’est par ce rôle de confident, qu’il ne surjoue pas tant il lui colle à la peau, que sa gestion de groupe fonctionne. Et même si le jour de sa promotion, les joueurs ont troqué le tutoiement pour le vouvoiement, la confiance est restée.

Certains joueurs se sont essayés à l’affrontement verbal ou psychologique et lui a toujours gagné. En début de saison, Guirane N’Daw a élevé la voix, il s’est retrouvé immédiatement sanctionné et banni du groupe. L’international sénégalais a purgé de longues semaines sans jouer, a mis plusieurs mois à réintégrer le banc, et n’a finalement joué que quelques parties. C’est que la confiance a un prix et Galtier en connaît précisément le montant tel un joueur de blackjack en ligne…

Cet hiver, Dimitri Payet, auteur d’un début de saison monumental a troqué son habit de Père Noël pour celui de l’Arlésienne, laissant ses coéquipiers en plan le jour même d’un match contre Montpellier. La raison ? Le refus du staff de le transférer au Paris-Saint-Germain durant le mercato hivernal.

Christophe Galtier, a su contrôler son sentiment de trahison et l’a exprimé de manière intelligente.

D’une part, Payet n’est pas parti, mais le clash a fait long feu. Le joueur réunionnais a purgé une peine officieuse de plusieurs semaine sur le banc et son retour sur les pelouses s’est fait de manière progressive. D’abord anecdotique dans le jeu, le stratège vert est monté en puissance, retrouvant enfin le chemin des filets. En parallèle, le club lui a enfin donné le bon de sortie qu’il désirait tant. Et de se douter que, reconnaissant, Dimitri Payet réalisera une fin de saison éblouissante. Où comment Christophe Galtier éduque ses plus jeunes joueurs en leur apprenant que tout se mérite d’une part, et que tout travaille mérite salaire et récompense.

Toute ressemblance avec Mourinho est totalement fortuite.

Toute ressemblance avec José Mourinho est totalement fortuite.