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PKFoot distribue des prix après cette 35e journée de Ligue 1 2015/16 pour récompenser ou dénoncer des joueurs, entraîneurs, dirigeants, supporters… Pas question cependant de primer uniquement le meilleur et le pire mais plutôt de se pencher sur quelques faits de jeu ou déclarations qui symbolisent la beauté du foot (prix Orange), ses boulettes (prix Banane) mais aussi toutes les dérives qui font malheureusement partie de ce sport : l’agressivité ou l’anti-sportif (prix Citron), l’individualisme ou l’ego (prix Melon).

Prix Banane : le CSC de N’koulou

Le pire n’est jamais atteint avec l’OM. Les Olympiens repoussent sans cesse les limites pour faire pleurer (ou rire) leurs supporters. 19e équipe de Ligue 1 à domicile (2 victoires en 18 matchs !), les Marseillais ont encore flanché contre Nantes, concédant le nul suite à un but gag de Nkoulou qui a trompé le pauvre Mandanda.

Prix Orange : le match TFC/OL

On peut jouer le maintien ou la place de dauphin et proposer un match plaisant avec des buts. Les Lyonnais ont gagné 2-3 et peuvent continuer à rêver de la deuxième place. A Toulouse, les hommes de Dupraz pourront se consoler avec la médaille du mérite pour leur belle fin de saison. Un peu comme le Sochaux de Renard, la remontada sera sans doute trop tardive mais elle aura enthousiasmé la fin de saison.

Melon : 67 M€ de déficit pour les clubs pros

La DNCG a publié son rapport 2014-2015 et il est accablant pour les clubs de l’élite : 67 M€ de déficit. Non seulement le spectacle n’est pas souvent au rendez-vous mais en plus ces clubs sont tellement mal gérés qu’ils surpaient donc des joueurs moyens. Seuls Guingamp, Lille, Montpellier, Nantes, Nice, Reims et Saint-Etienne n’ont pas perdu d’argent la saison dernière en L1. Le pire, c’est que la DNCG salue leurs efforts de réduction de leur masse salariale, avec une diminution des pertes de 30 %.

Citron : et de 13 coachs virés !

Qu’espère le Stade de Reims en virant Olivier Guégan à trois journées du terme du championnat ? Difficile à dire car tant ce changement semble tardif mais force est de constater que les dirigeants rémois suivent la tendance de l’année. 13 coachs ont ainsi été amenés à quitter leur banc de touche, un record en L1. A la décharge des dirigeants, les résultats de Lyon, Rennes et Lille ont été nettement plus probants après le limogeage de leur entraîneur