AvideceWopyBalab

Ce week-end, la journée de championnats du vieux continent a livré quelques informations sur les décantations à venir. En effet, comme c’est souvent le cas à ce stade de l’année (au niveau du 2nd match de poule en Champions League), les équipes meneuses de leurs divisions se distinguent, ou se détachent pour les meilleures.
Avant cette 2nde journée de Ligue des Champions qui se déroule sur ce jour et demain (mercredi), les «gros» ont connu fortunes diverses durant ce week-end. Je vais entamer par mon championnat préféré qui est comme vous le savez la Premier League.

Pour résumer, les 3 leaders de ce championnat -Arsenal se tenant légèrement à l’écart (je sens que je vais me faire incendier =)- ont déjà été accrochées par des équipes qui n’auraient sans doute pas prétendu à ce genre d’exploit avant le début de la ligue. Liverpool a entre autres chuté contre Tottenham en début d’exercice -que MU batta 3-1 à 10 contre 11 plus tard- une sacrée claque pour ainsi dire. L’écartèlement des Tigers de Hull est un détail ne soyons pas naïfs. Manchester United a surpris tout le monde en perdant chez un promu (!) à savoir Burnley, qui a ensuite pris une double claque chez les Blues puis les Reds, pas facile en même temps me direz-vous. Enfin Chelsea a perdu contre Wigan hier sur le score de 3-1, avec une expulsion accompagné d’un penalty venant du gardien du temple Petr Cech, et un but en fin en fin de partie par Bramble. Cette équipe que les Red Devils ont explosé 5-0, enfin je dis ça je dis rien ;-). City reprend sa marche en avant, mais je ne pense pas que ça dure. Enfin tout ça ne fait pas très propre. Même si les grand managers outre-manche ont tendance à ne jamais se montrer déstabilisés, la tension a pu se sentir pendant que les Cadors de la Liga se marrent et comparent la taille de leurs… différence de buts.

Cette Liga tiens, le Barça et le Real l’éclaboussent de leur efficacité. Exit le grand Valence, le sous-marin jaune du grand Pellegrini, les losers de l’Atlelico ou encore le FC Séville refuge des anciens pensionnaires de la Ligue 1, le podium en Espagne ne compte que 2 places, parmi les cieux. Barcelone et Madrid n’ont pas trébuché et connaissent un démarrage à la Usain Bolt, un éclair de buts aussi immédiats que les entrées en match de Cristiano Ronaldo (Fabien se souviendra sûrement de sa non-intégration évoquée sur son blog, je me marre à chacun de ses buts). Peut-être pourrions-nous remettre en cause de la compétitivité de ce championnat…

La Serie A connaît également ses 2 leaders, inchangés car il s’agit toujours de l’Internazionale de Milan et de la Juventus de Turin. Cependant à l’instar de la Premier League ceux-ci peinent à s’imposer chaque week-end. l’Inter défait à la Samp’ ce week-end a encore besoin de roder son système de jeu dont les 3 offensifs sont nouveaux (Sneijder, Eto’o, Milito), tandis que le merveilleux Diego à Turin aimerait savoir à qui passer la sphère lorsque Iaquinta, Del Piero, Trézéguet et Amauri jouent au chaises musicales en attaque (pour peu que la fourmi Giovinco ne s’invite à la partie…).
Les louveteaux de la Roma dont j’apprécie le jeu léché accumulent quant à eux les contres-performances et connaissent les mêmes difficultés que les protégés d’Arsène Wenger avec une défense des plus fragiles (God save Mexès). On évoque le Milan AC ? Ben non, c’est tout pourri et ça passe à 2 doigts de perdre contre Bari, minable. Ils ont sorti le match de leur saison face à l’OM, coup de bol.

Chez nos amis Bierophiles, les convictions sont feux de paille, comme d’hab quoi. Le Bayern perd ses appuis face au HSV, comme quoi il y a une vie après Van Der Vaart. Le Werder ressort la guitare pour ses aprem Guitar Hero. Hoffenheim retrouve son buteur millésime 2008, et Wolfsburg profite des miettes du titre, déjà la fin de cycle.

Et voilà notre bonne vieille Ligue 1. On confondrait presque Bordeaux avec le Barça, inutile de regarder le score on sait tous qu’ils l’emporteront à la fin sur un air de déjà-vu (loin de moi l’idée de faire insulte à leur constance). Lyon renaît de ses cendres à grands coups de chéquier et Marseille peine à convaincre, on a vu ce samedi que le 4-2 contre Montpellier sentait le roussi. Paris fait du Paris, jusque là pas (trop) de soucis.

Place à la ligue des Champions où ces tendances nationales se confirmeront… ou pas.

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