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Mardi 19 septembre 2017, c’est dans cette petite salle de conférence de presse que se tient l’avenir du FC Nantes. Refusé il y a quelques années par la mairie et le Nantes Métropole de Johanna Rolland, le projet d’un nouveau stade était resté en suspens.

Aujourd’hui le projet a grandi et les ambitions aussi, c’est pourquoi les tendances se sont inversées et que le FC Nantes a donné naissance à un projet nommé « Yellopark » ou la construction d’un stade ultra-moderne courant 2022.

C’était dans l’air depuis quelques temps. La Beaujoire, théâtre des temps victorieux de Nantes, s’en va céder sa place à un nouvel entrant. Et c’est à poste pour poste que ce fait cette transition. En plus d’être situé au même emplacement que l’ancien stade de l’Euro 84′, il devrait coller parfaitement aux attentes sportives du club ainsi qu’au cadre pluridisciplinaire que le président Kita voudrait instaurer avec en ligne de mire les J.O 2024.

Et concrètement ?

Derrière un aspect sportif à redorer, c’est la partie historique qui est intéressante. Les 250M€ investis par la société privée nommée « Réalités » permettront aux supporters nantais de connaître un second changement d’environnement majeur.

1984, alors que le maire de l’époque déclare que le stade Marcel-Saupin est encore en très bon état et tout a fait utilisable, c’est un bâtiment inconnu qui vient s’ajouter au paysage nantais. La Beaujoire est née. Les compliments ne se sont pas fait attendre :  » Un très beau stade, grandiose !  » s’est fendu Maxime Bossis, légende du club. Grandiose, telle est la qualification dont se charge Kita pour qualifier la petite ville qui prendra forme aux abords du périf’ de Saint-Joseph courant 2022, date à laquelle la construction du stade devrait aboutir.

Un transfert à 250M€ ?

Derrière ces lourdes spéculations sur le coût de l’opération, le projet comporte d’autres perspectives d’apports et de revenus car il s’agit d’un réaménagement urbain sur ce qui est actuellement une «  zone morte, hors match « . Synergie, Réalités ainsi que d’autres promoteurs partenaires souhaitent construire environ 1500 à 2000 logements sociaux, des bureaux, une école mais également des parcs urbains. L’ancienne antre canarie sera elle vendue à une société puis détruite.

Maire de Nantes / Kita : ouais vous aussi vous trouvez ça malsain ?

Un projet jaune et vert

Comme initialement prévu, la promesse d’aménager le quartier en lien avec la nature à été respectée. Il n’y aura pas non plus de centre commercial aux abords du stade, la présidente de Nantes Métropole ne voulant pas que des magasins aux abords du stade viennent concurrencer ceux du centre-ville. Et ainsi pour aménager le quartier en lien avec la nature il faudra, selon la volonté de Kita, trouver un  » architecte-urbaniste de renommée internationale « .

Une place significative sera faite aux arbres et à la nature pour, par la suite, s’offrir l’eco-labellisation. L’objectif est notamment qu’au minimum 25% des logements bâtis soient des appartements sociaux, conformément aux objectifs de mixité du PLH (Programme Local de l’Habitat).

Alors qu’un supporter ironise sur le nom du projet mené par le FCN, le président Waldemar Kita affirme sa volonté de discussion et d’affiliation avec les groupes de supporters. Groupes de supporters qui, à l’image de ceux de Saint-Etienne, sont indépendants du club et n’entretiennent pas d’excellents rapports avec la direction de leur institution respective.

Kita souhaite  une réelle exaltation du public à chaque rencontre, ainsi qu’un stade dit  » facile d’accès « . Avec une certaine ambition sur le plan sportif (avec notamment la nomination de Ranieri cette année au poste d’entraîneur et une terrible volonté de retrouver l’Europe) il semblerait que le président et la direction aient décidé d’établir une vraie conciliation entre les deux partis. S’ajoute à cela la journée des supporters qui fut une réussite et qui à notamment dévoilé une partie invisible de l’iceberg en parlant d’un musée FCN

Le président terminera en argumentant que le stade le plus moderne et un des plus beaux du patrimoine français se devra d’être Nantais.

Décidément, le bijou de 40 000 places tant rêvé par Kita est une vraie source d’espoir et de motivation. Le sera-t-il sur le terrain ? Réponse en 2022.