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Qui est l’actuel entraîneur de Cagliari ? Dans une épreuve de quiz, voilà une question qui pourrait bien causer du tracas à son candidat. Et la goutte de sueur sur le front de ce dernier serait toute légitime… En effet, les Rossoblu soufflent le chaud et le froid depuis le début de la saison au-delà des Alpes.

Sur la troisième marche du podium après 7 journées, la formation sarde pointe, quatre journées plus tard, à la 15e place, à 4 points du cinquième, l’AS Rome. Un nul et trois défaites sur les quatre dernières rencontres, un bilan insoutenable pour le bouillonnant président de Cagliari, Massimo Cellino, qui a décidé de faire appel à un troisième entraîneur dans cet exercice 2011-2012.

Avant même l’entame de la saison, le soleil avait tapé fort sur la tête du président Cellino. En effet, ce dernier décida, au terme d’un match amical de préparation, en plein mois d’août, de se séparer de son entraîneur charismatique, Roberto Donadoni. Pourtant, l’ancien sélectionneur de la Squadra Azzurra (entre 2006 et 2008) avait contribué, la saison passée, au confortable maintien des Rossoblu en Serie A, avec 9 points d’avance sur la Sampdoria Gênes, premier relégable. Qu’à cela ne tienne, Don Cellino a préféré prêté sa confiance à Massimo Ficcadenti.

Sous l’ère Ficcadenti, Cagliari a fait tomber l’AS Rome (2-1) et accrocher, à Sant’Elia, Naples et Udinese (0-0). Lors des trois dernières journées, les Sardes eurent le malheur de trébucher face à la Lazio Rome (0-3) et à l’Inter Milan (1-2). Une énième défaite à San Siro qui a coûté, ce lundi, la tête à Ficcadenti. Qui, dès lors, pouvait se complaire dans un tel marasme ? Davide Ballardini bien sûr ! L’ancien technicien de la Lazio Rome et de Palerme connaît on ne peut mieux le caractère volcanique de Cellino, puisqu’il a été sous ses ordres, sur le banc de Cagliari, trois mois en 2005 et sept mois entre 2007 et 2008…

La Serie A a un temps d’avance

Impulsivité toujours, le jeu de la chaise musicale n’a pas seulement rendu addict Massimo Cellino ces derniers mois. Ainsi, le cas de Neuchâtel Xamax, 6e du championnat suisse à 12 points du leader, le FC Bâle, laisse pantois. Pas moins de quatre entraîneurs (Ollé-Nicolle, Challendes, Anderson-Ciccolini et Caparros) ont été les victimes des sauts d’humeur du magnat tchétchène de Xamax, Bulat Chagaev. Record à battre !

La saison passée, le big boss du Steaua Bucarest, Gigi Becali, avait joué d’impatience en enchaînant pas moins de quatre coachs en 50 jours (entre le 8 août et le 28 septembre 2010). Victor Piturca, Ilie Dumitrescu, Edi Iordanescu et Marius Lacatus s’en souviennent encore. Le vainqueur de la Coupe des clubs champions 1988 avait terminé cinquième du championnat roumain, loin derrière l’Otelul Galati.

Enfin, la valse des entraîneurs, qui n’a encore que peu sévi en Premier League, en Liga ou en Ligue 1, cartonne en Italie. Pas moins de sept techniciens ont déjà dû plier bagage après 11 journées cette saison (Mihajlovic à la Fiorentina, Giampaolo à Cesena, Pioli à Palerme, Bisoli à Bologne, Gasperini à l’Inter Milan et enfin, Donadoni et Ficcadenti à Cagliari). La pratique de la chaise musicale est-elle la meilleure pour faire fondre la crise ? Rien n’est moins sûr.

Cellino a dit : personne d'autre dans l'ascenseur

Cellino a dit : personne d’autre dans l’ascenseur