La deuxième Coupe du monde de Teqball a été organisée les 12 et 13 octobre derniers en France, à Reims. Mais qu’est-ce que le Teqball ? Explications.
Vous connaissez le foot, le tennis de table, le principe du tennis-ballon ? Mélangez un peu tout ça et vous obtenez le Teqball. Bien qu’au design orange comme les Pays-Bas, la fédération a été créée en Hongrie qui a d’ailleurs organisé la première Coupe du monde en 2017 à Budapest.
Ses fondateurs expliquent avoir aimé le principe de jouer au foot sur une table de ping-pong mais ils ont cherché à optimiser ce loisir pour en faire un véritable sport. « Ce n’était pas confortable, nous avons eu l’idée d’incliner la table et de choisir des matériaux spécifiques pour concevoir notre produit. Il a fallu quatre ans de développement« , indique Gabor Borsanyi, le président de la FITEQ, la fédération internationale.
Pour y briller, Robert Pirès insiste sur l’importance « de la technique et du dosage du ballon« . On peut ajouter qu’une grande agilité est un plus car les joueurs aiment finir par smasher le ballon en faisant une reprise acrobatique. Cela peut donner des points spectaculaires, parfois lors d’échanges épiques, mais malheureusement, beaucoup de mises en jeu sont un peu répétitives avec des têtes en « montant au filet« , des fautes au service et au final très peu d’échanges longue durée…
Pour William Gallas, le Teqball est utile pour développer la concentration
Si des grands clubs anglais disposent déjà de tables de Teqball,Jawad El Hajiri, président de Teqball France espère un développement rapide en France et pas seulement dans les lieux de foot en salle : « Nous comptons une quarantaine de clubs mais j’espère que les tables vont se retrouver un peu partout, y compris dans des parcs pour remplacer les tables de ping-pong car le Teqball a l’avantage de pouvoir plus facilement se jouer l’hiver ».
En tout cas au niveau international, la FITEQ est ambitieuse et veut devenir un sport olympique : « Depuis notre première Coupe du monde en 2017 où nous étions 20 pays contre 42 en 2018, aucun sport en se développe aussi rapidement. Le Teqball peut devenir un très grand marché« .
Et la compétition dans tout ça ? Les pays d’Europe de l’est dominent clairement cette discipline. En dehors du Brésil qui a placé une équipe mixte en match pour la troisième place en double (battue par deux Roumains), les finales ont sacré un Roumain et une équipe du Monténégro. En simple, Barna Szécsi est ainsi devenu Champion du monde en dominant assez facilement son adversaire hongrois.
La Hongrie est d’ailleurs malheureuse puisque sa formation en double s’est inclinée après avoir pourtant gagné le premier set. Lors du deuxième, on pensait l’affaire vite pliée car ils ont vite pris quatre points d’avance et même six pour mener (9-3) avant que les Monténégrins ne reviennent, prennent l’avantage (15-16) pour finalement s’imposer (15-20). Dans le troisième et dernier set, le scénario a été assez similaire : Bogdan Marojevic et Nikola Mitro ont réussi à faire la décision (20-22).
Si la deuxième édition de la Coupe du monde de Teqball a été organisée en France et plus précisément à Reims, c’est grâce à Robert Pirès qui a défendu son pays et sa ville d’origine
A noter que Reims n’en a pas fini avec la Coupe du monde, celle du vrai foot, puisque la ville accueillera des matchs de l’épreuve féminine en 2019.
[well_tb]Les règles :
- Gagner deux sets en marquant 20 points
- Interdit de toucher le ballon plus de trois fois et deux fois avec la même partie du corps
- En double, obligation que les deux partenaires touchent le ballon
[/well_tb]