AvideceWopyBalab

Ce mercredi matin, les Brésiliens doivent être en train de tester leur union nationale. Ils se sont reveillés avec la gueule de bois et quelques bribes d’un match catastrophique en mémoire.

On savait cette équipe du Brésil particulièrement affaiblie suite au combat livré contre cette valeureuse Colombie. Sans Neymar, son maitre à jouer, mais surtout Thiago Silva, sa garantie au sein de la défense, le Brésil était vulnérable et n’aurait dû son salut qu’à la confiance de tout un pays pour accomplir son rêve. Cela n’a malheureusement pas suffit à contrer les assauts d’une Nationalmannschaft réaliste et jamais rassasiée.

Clin d’oeil de l’histoire, les Allemands portaient hier une tunique extérieure qui rappelait étrangement celle du Flamengo, club brésilien de Rio de Janeiro. Le match ayant lieu à Belo Horizonte, siège de l’ennemi juré de Cruzeiro, les plus médisants y voyaient déjà un signe. Thomas Muller l’a bien vite rendu réel.

Tout un continent attendait une finale de la Coupe du monde Brésil/Argentine. Il se peut que le choc ait lieu plus tôt que prévu, dans un match à l’enjeu relatif : la troisième place de la compétition.

Si on dit « qu’à la fin, ce sont toujours les Allemands qui gagnent », force est de constater que le football total a fini par prendre le dessus dans ce Mondial. Parmi toutes les équipes en lice pendant un mois, les Pays-Bas et l’Allemagne ont délivré les plus belles émotions footballistiques et les plus belles leçons historiques, entre le passage de flambeau d’une sélection espagnole vieillissante et le réalisme d’Outre-Rhin. Vive le football !