AvideceWopyBalab

Les médias annonçaient ce match comme « un retour aux grandes affiches de Ligue 1 ». Le résultat : un stade plein pour voir 22 joueurs appliquer un jeu suspect pour un résultat sans appel. Amis conspirationnistes, bonjour. Elle est belle cette Coupe de la Ligue.

Metz est-il en train de copier Bastia. Avec ce retour en National, les messins espèrent remonter aussi vite que leurs adversaires du soir. Quelle mouche a pu me piquer pour que je regarde une grande partie de ce match de 16èmes de finale de Coupe de la Ligue ?

Dans les cages de Metz, Cartier avait décidé de placer le remplaçant Anthony Mfa Mezui. Le défenseur Ali Bamba est titulaire mais l’un de leurs meilleurs joueurs, Grégory Proment, ne participe pas au match.

Après 2 minutes, le gardien messin repousse étrangement un ballon relativement facile dans les pieds de Maoulida qui se régale de cette offrande et n’exprime pas plus d’enthousiasme à fêter son but. Pire, aucune bandelette en vue ! Dès la 20ème minute, le fameux Ali Bamba a la bonne idée de se faire expulser sur un tacle assassin. La voie est toute tracée  pour le succès bastiais.

Anthony Mfa Mezui continue le spectacle en évitant de sortir sur des balles en profondeur bastiaises largement à sa portée. Devant, Gueye n’aura pas souvent vu la couleur du maillot de Macedo Novaes et ne cherchera jamais vraiment à pénétrer dans la surface de réparation adverse. Anthony Modeste (involontairement) et Maoulida, de nouveau, achèveront des lorrains au retour des vestiaires qui avaient oublié comment marquer un joueur adverse en plus d’une amnésie subite pour la règle du hors jeu.

Metz essaie sans doute de se concentrer sur le championnat pour remonter au plus vite dans un championnat à l’image de son glorieux passé. Bastia a quant à lui aligné sa plus belle équipe pour se permettre de rêver. Ceci dit, il ne faut pas sacrifier la qualité du jeu de manière aussi flagrante. La LFP se vantait de voir sa Coupe de la Ligue revêtir « enfin » d’un intérêt tout relatif suite aux nombreuses victoires marseillaises. Les 8000 spectateurs de Furiani ont vu le prix à payer jusqu’à la finale au Stade de France.

Un vrai simulacre, foi de supporter bastiais.