L’œil de l’Euro #16 : l’Allemagne au bout de l’ennui

Dans un match peu spectaculaire mais particulièrement tendu, les champions du monde allemands ont tenu leur rang, en se hissant dans le dernier carré.

Zaza, ou l’instant mystère de l’Euro

Même après avoir regardé d’innombrables matches, certaines choses restent mystérieuses et incompréhensibles. La course d’élan déroutante de Zaza, beaucoup plus déstabilisante pour lui que pour Neuer, fait partie de ces moments qu’on ne saurait expliquer. L’Italien a finalement assez logiquement envoyé une ogive en tribunes, participant malgré lui à l’élimination des siens.

Si cette course d’élan absurde est bien de son fait, on ne peut que souligner le pari perdu de Conte, qui a fait entrer son joueur quelques secondes avant la séance de tirs aux buts, pour le résultat qu’on connait. Le technicien italien, qui n’avait jusque-là pas réalisé la moindre erreur, n’a pas mis dans les meilleures dispositions son attaquant. C’était du quitte ou double, c’est raté pour cette fois.

J'essaye encore de m'expliquer ce qu'il a voulu faire sur ce coup. Le gars entre en jeu pour faire ça…

— Mansour Loum (@Mansour_Loum) July 2, 2016

L’œil de l’Euro

Puisque le football n’est pas qu’une histoire de résultats, et que les histoires et faits de jeu restent ce qui fait la beauté de ce sport, on livre une poignée de choses qu’on a observées. Et on a vu ce samedi :

• Hummels impérial en défense.
• Bonucci au même niveau.

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• Un amour de passe de Gomez sur le but allemand. Le Bomber n’est pas seulement un joueur de surface, c’est quelqu’un qui sait bien jouer.
• Une parade fabuleuse de Buffon sur une reprise du talon de Gomez. Cela aurait été le but de l’Euro, mais le fait que le grand Gigi l’arrête est peut-être encore plus beau.
• Boateng concéder assez bizarrement un penalty. Histoire de laisser Barzagli, Bonucci, Chiellini et Hummels se disputer le titre de meilleur défenseur de la compétition ?

Les six défenseurs ont été brillants. Boateng a fait la main idiote mais à part ça c'était super. Gomez change le match par sa passe.

— Quentin Guéguen (@quentin_bzh) July 2, 2016

• Les larmes de Buffon. 38 ans, champion du monde, mais toujours aussi impliqué, c’est beau.