AvideceWopyBalab

Vous l’avez ressenti vous aussi cette excitation d’avant match ? Ce mélange d’enthousiasme et de stress qui nous prévient que le grand moment approche… à peine le temps de trinquer que ce sentiment a laissé place à une grosse frayeur. Heureusement notre capitaine a fait le job. Puis, on a repris une part de « 4 fromages » et on s’est surpris à bailler avant de s’apercevoir que la première mi-temps allait bientôt s’achever. La fébrilité de nos Bleus et seulement quelques semi-occasions approximatives nous ont laissé un arrière goût qui a pris le dessus sur la bière : l’amertume.

A la 57e minute, on a tous poussé un ouf de soulagement quand Giroud a marqué. Notre sourire s’est vite estompé sept minutes plus tard : tout était à refaire et on avait même plus envie de manger notre dessert. Le dépit nous a gagné ensuite jusqu’à la délivrance de la 89e et ce bijou de Payet. Même pas peur. Ce devait être la fête en ce 10 juin, mais à défaut d’avoir de quoi fanfaronner, la fête de l’Euro va pouvoir débuter. Il n’y a plus qu’à espérer que si les Bleus nous font pleurer dans les jours à venir, ce sera des larmes de joie comme celle du héros du soir. Vive de telles émotions, on ne demande que ça.