AvideceWopyBalab

Véritable choc des titans, le plus gros match des 8e arrive ce lundi. L’Italie, sous-estimée, veut se payer le scalp du favori des bookmakers.  Est-ce que 10% de possession de balle sera suffisant pour marquer un but à De Gea ? Pas si sûr, tant l’Espagne regorge de ressources.

Attention Roja ! L’Italie avance masquée

Décrite comme la plus faible équipe d’Italie des 10 ou 15 dernières années, les Azzurri avancent sans bruits. Comme l’a fait remarquer Buffon avec son histoire de bricolage, tout est question de cycle. Parfois tu es au top, parfois tu retombes bien bas et on te tapes dessus. Sauf que l’Italie encaisse sans broncher les critiques, elle fait dos rond et mange son pain noir. Au fond, elle attend juste l’occasion de fermer la bouche de nombre d’observateurs qui l’ont enterrée. On lui met la meilleure équipe belge de tous les temps dans les pattes ? Elle la mange tout cru avec un schéma tactique imprenable. Alors quid de l’Espagne ? L’Espagne est plus inquiète d’avoir tiré l’Italie que l’Italie est d’avoir tiré l’Espagne. Pourquoi ? Car cette sélection italienne repose sur une défense de fer capable d’affronter les salves espagnoles toute la journée.

Il est vrai que l’Italie dispose de peu de joueurs pour faire le jeu et imposer son rythme à l’adversaire. Par contre, elle a tous les éléments pour contrer une équipe de possession et tenter de la surprendre. Vigilance donc pour la Roja, assurée d’avoir la possession de balle. Il ne faudra pas se contenter de faire tourner la balle de manière stérile, il va falloir fatiguer, surprendre le bloc italien pour espérer marquer. On compte évidemment sur Iniesta pour trouver la faille et illuminer le jeu espagnol. L’Espagne va également pouvoir compter sur l’effet psychologique: « L’Espagne est notre bête noire depuis 2008« , reconnait le défenseur turinois Giorgio Chiellini.

Lundi 17heures, tu t’éclipses du bureau tel Cristiano en finale de LdC :

Les joueurs à suivre

On pourrait vous faire un article 100% Liga avec un duel BBC-MSN : Barzagli, Bonucci, Chiellini vs Morata, Nolito, Silva. Mais on va plutôt vous parler des joueurs à museler des deux côtés pour espérer un résultat.

Si l’Italie laisse du champ à Iniesta, Silva ou Fabregas, alors elle peut être sûre qu’ils finiront par trouver la faille. Trop de vista et de vision du jeu dans de si petits corps. Les petits Espagnols sont les rois des dédoublements dans les petits espaces et leur technique bien au-dessus de la moyenne fera mouche même si l’Italie parque le bus. La doublette catalane Iniesta-Busquets est l’arme massive des espagnols. Iniesta est en lice pour le titre de meilleur joueur du tournoi tant il brille à tous les matchs et Busquets dégoûte toujours plus ses adversaires tant il ratisse des ballons, détruit les attaques adverses et relance toujours proprement. Busquets va broyer le milieu italien et orienter le jeu espagnol. 

En Italie, si la défense devrait assurer son rôle de sparring partner, ce sont surtout les attaquants qui vont avoir un grand rôle à jouer. Premiers défenseurs, ils vont devoir faire déjouer l’équipe la plus technique d’Europe et garder un peu de lucidité pour les quelques maigres occasions qu’ils auront à se mettre sous la dent. Graziano Pellé a intérêt d’être en forme. Le Giroud italien n’aura que peu d’occasions de briller mais sa faculté à se trouver au bon endroit au bon moment sera un atout non négligeable pour les italiens. Son compatriote Lorenzo Insigne fera parler sa vitesse pour les contres et lui offrira sûrement un ou deux bons ballons à convertir.

Pronostic et réseaux sociaux

La forteresse italienne devrait encaisser les vagues espagnoles pendant un long moment mais les petits lutins rouges finiront pas trouver la faille. On se mouille donc avec un 1-0 coté à 5,25 chez Betclic. On monte même à 4,10 pour un combo nul/Espagne à la mi-temps/fin du match. Si le génie d’Iniesta peut influer sur le jeu, pariez sur cet unique buteur, sa cote est à 15 !