AvideceWopyBalab

Il ne fallait pas être difficile niveau football pour ne pas s’endormir durant les 3 premiers 8èmes de finale de cet Euro 2016. Tant par le jeu que par la volonté de gagner, aucune équipe ne s’est réellement démarquée.

Et l’éclair est venu de Shaqiri

La bonne forme de la Pologne n’aura duré qu’une mi-temps, et encore. On se disait que Robert Lewandowski allait se réveiller pour ces tours à élimination directe, on s’est trompé. L’attaquant du Bayern Munich a été particulièrement peu efficace sur ce match, et s’est encore plus effacé, comme son équipe au fil du match. Les Suisses sont parvenus à inverser la tendance astucieusement, au point de faire le siège des cages de Fabianski dans la dernière demi-heure. Mention spéciale bien sûr sur le but de Shaqiri, aussi violent qu’un hiver à Saint-Etienne.

Le match Pays de Galles/Irlande du Nord ne fut pas plus joyeux, et le seul but de la partie fut un bien triste CSC. Là encore, on s’étonne en 2016 que le jeu latéral fasse encore autant de dégats. On aurait pu penser que le jeu de Barcelone allait faire des émules. A croire que la nouvelle n’a jamais franchi la Manche. Il fallait regarder dans les tribunes, colorées, pour s’enthousiasmer. Et on aurait aimé voir Will Grigg jouer quelque minute, ne serait-ce que pour le clin d’oeil.

Difficile de tomber plus bas que ce Croatie / Portugal, tant d’un point du jeu que de l’engagement. C’est simple, jusqu’au but marqué durant les prolongations, aucun tir cadré n’a été effectué par les deux équipes, au point que les supporters n’ont pas hésité à huer les protagonistes à chaque fin de mi-temps. Si le Portugal espère aller loin, il faudra retrouver une cohésion d’équipe, à l’image de ce ballon chipé dans les pieds de Renato.. par son propre coéquipier.

L’œil de l’Euro

Puisque le football n’est pas qu’une histoire de résultats, et que les histoires et faits de jeu restent ce qui fait la beauté de ce sport, on livre une poignée de choses qu’on a observées. Et on a vu ce samedi :

  • Lewandowski se prendre un tacle très sévère, avec des Suisses qui en avaient fait leur ennemi numéro 1. L’attaquant polonais a eu les chevilles qui ont sifflé pendant tout le match, bien aidé par un arbitre qui a mis du temps à contrôler l’agressivité de nos voisins helvètes.

  • Un Bâle perdre énormément de ballons (28). Comme les grands joueurs, un seul ballon lui a suffi pour être décisif.
  • Des supporters nord-irlandais applaudir les Gallois au coup de sifflet final. Vous faites quoi pour la suite de l’Euro ? Ca vous dirait d’animer nos stades de L1 ?
  • Si le beau jeu n’était pas au rendez-vous, il faut avouer que la rentrée de Renato Sanches a bien aidé le milieu portugais, qui manquait terriblement de liant.

https://twitter.com/EURO2016/status/746820364764839936

  • Un but au rabais de Quaresma. Mais il fallait être présent au bon endroit, au bon moment. Et pas hors-jeu, pour une fois.
  • Un superbe arrêt de Subasic sur la frappe de CR7, qui aurait méritait un meilleur destin tant sa parade était complexe. On en avait fait le joueur clé de la Croatie, on ne s’était pas trompés.
  • La coupe de Perisic. Mec, mais pourquoi avoir dessiné une grille de F1 sur le crâne ?

Aujourd’hui, on veut voir :

  • Du jeu, tout simplement. Le ballon du dernier tour se nomme Fracas, on le rappelle.
  • Des supporters français offrir une vraie opposition à la Green Army irlandaise.
  • La Slovaquie justifier tous les espoirs placés en elle. Bon ok, j’avoue avoir mis un billet sur la bande à Hamsik.
  • Lukaku faire taire les rumeurs et placer un triplé.