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À un peu moins d’un mois du coup d’envoi des festivités, on peut d’ores et déjà se faire une idée de l’impact colossal que cette compétition aura sur l’économie et l’attractivité touristique du pays.

Malgré une année marquée par des évènements dramatiques, on n’attend pas moins de 2,3 millions de détenteurs de billets, et c’est sans compter sur les 6,5 millions de locaux et touristes qui sont aussi attendus dans les fanzones et les différents lieux de projection.

C’est le 10 juin prochain que débutera l’un des évènements majeurs de cette année 2016. Après la Pologne et l’Ukraine en 2012, c’est à la France que revient la tâche d’organiser la 15ème édition de cette prestigieuse coupe d’Europe. Ce grand rendez-vous sportif, qui est déjà au cœur de toutes nos conversations, nous permettra de voir 24 équipes s’affronter à travers 51 matchs dans 10 stades répartis dans les 9 villes hôtes sélectionnées sur toute la France. Ces villes : Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux, Lille, Saint-Etienne, Toulouse ainsi que Nice et Lens ; joueront donc gros le mois prochain.

D’après GoEuro.fr, on parlerait d’un butin de plus d’1, 155 milliard d’euros à se partager ! Un montant qui inclut les hébergements, les dépenses courantes les jours de match, les coûts des transports publics et des compagnies de transports mais ne comprenant pas l’achat des tickets de match. « Partager » est un bien grand mot car chaque ville n’accueillera pas le même nombre de match.

Coup d’œil sur les différentes villes hôtes

Évidemment, Paris sera au cœur de ces festivités. Avec deux grands stades retenus, c’est sans surprise que la capitale s’apprête à accueillir le plus de matchs. Avec  7 matchs prévus au Stade de France et 5 au Parc des Princes, les revenus devraient s’estimer à plus de 410 millions d’euros, soit plus d’un tiers des recettes totales !

C’est avec moitié moins de matchs qu’on retrouve derrière Marseille et Lille qui accueilleront chacun 6 matchs de l’EURO. Parmi ces deux villes on pourra constater une différence de 65 millions d’euros de gain. Les revenus de Marseille sont estimés à plus de 155 millions d’euros contre 89,5 millions pour Lille. Des chiffres qui s’expliquent notamment par une offre hôtelière et gastronomique plus importante à Marseille qu’à Lille.

Lyon, Toulouse et Bordeaux seront les trois villes qui recevront  5 matchs de l’Euro chacune. À elles trois on s’approche des 292 millions d’euros de recettes.  Lyon devrait engendrer le plus de gains en bénéficiant d’un réseau de transports couvrant toute l’agglomération, contrairement à Toulouse qui en a fait son cheval de bataille depuis quelques années maintenant.

Enfin, Saint-Etienne, Nice et Lens vont chacune accueillir 4 matchs. On peut noter que ces villes françaises de taille moyenne jouent dans la même cour avec des revenus très proches. En comparaison, le revenu total généré par ces trois villes s’élève à 184 140 000 € alors que celui de Paris est de 414 642 000 € à lui seul.

C’est donc sans surprise qu’on retrouve notre capitale grande gagnante en termes d’euros engrangés. Logique quand on connait les infrastructures disponibles, entre le Stade de France qui accueillera la finale le 10 juillet prochain, le Parc des Princes et la grande fanzone présente aux champs de Mars. Toutefois, les autres villes n’auront pas à rougir et pourront notamment nous faire profiter des bijoux tout neufs construits pour l’occasion ! Quoi qu’il en soit, l’EURO 2016 représente un business et des enjeux énormes pour les villes hôtes dans lesquelles on prendrait bien du plaisir à voir nos bleus aller au bout.

Quelles sont les villes qui profiteront le plus de l'Euro ?