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Le Bayern a déjà un pied en quart de finale, tandis que les débats restent ouverts pour Chelsea, Barcelone, Séville, Manchester United, le Shakthar et la Roma. Parmi les héros de la semaine, on retrouve Willian, Messi et De Gea.

Quel est le vrai poste de Messi ?

Le FC Barcelone ne jouait pas dans son 4-3-3 qui a fait sa réussite ces dernières saisons. Selon les observateurs, les Catalans étaient disposés en 4-4-2. C’est négliger le rôle de Messi que d’affirmer cela, tant le positionnement de l’Argentin sur cette rencontre – et surtout en première période – était difficile à qualifier. Alors qu’on lui reprochait dans sa jeunesse de marcher pendant les matches et de ne finalement qu’accélérer pour porter l’estocade, le prodige a réalisé une partie en conformité à son numéro de maillot, en étant un 10 moderne, omniprésent à la création, impliqué dans chaque action, partout sur le terrain. Si on ne découvre évidemment pas cette semaine cette facette de son jeu, il reste assez rare de le voir aussi impliqué, aux 4 coins du terrain. Face aux Blues, Leo avait envie de prendre les choses en main, et indépendamment de son but décisif, il l’a plutôt bien fait, matérialisant parfaitement l’intérêt que peut avoir un électron libre, quand il joue comme il le faut. Chapeau l’artiste.

On a vu

  • Un match homérique de Willian, homme du match entre Chelsea et le FC Barcelone. Entre ses accélérations, son volume de jeu, et sa qualité de frappe, il a rappelé à quel point il pouvait être incroyable lorsqu’il est dans un bon soir.

https://twitter.com/FrenchCFC/status/966268022351650816

  • Christensen a foiré son premier gros match, en se montrant fébrile et en offrant à Iniesta et Messi une occasion d’égaliser que 2 joueurs de cette trempe ne ratent jamais.
  • De Gea s’est employé pour conserver ce que Manchester United était venu chercher à Séville : un résultat nul, qui n’hypothèque pas leur chance au match retour.
  • Lukaku n’a pas marqué, mais comment lui en vouloir ? Le Belge était seul au monde, devant se battre sur des longs ballons, entouré de plusieurs défenseurs, et sans solution.

  • Affronter le Bayern Munich quand on termine premier de son groupe, c’est cruel. Le faire en infériorité numérique dès la 15e minute de jeu, c’est du suicide.
  • Besiktas a réussi à avoir des occasions d’ouvrir le score… sans les mettre. Face au Bayern, ça ne pardonne pas : le géant allemand a fait le dos rond, ouvert le score, puis assuré quasiment sa qualification.
  • Dzeko n’est pas qu’un buteur : sa magnifique offrande sur le but romain le prouve. A la réception, Ünder confirme son incroyable réussite du moment.
  • Alisson a réussi plusieurs parades de très grande classe, malgré la défaite de la Roma sur la pelouse du Shakhtar. Le résultat reste positif pour les Italiens.

https://twitter.com/ZakaryaJr/status/966434586237505537